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Channel: Blog du Growshop Alchimia » Autoproduction de cannabis en extérieur
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Comment faire pousser du cannabis sur terrasses

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Comment cultiver du cannabis pour sa propre consommation sur terrasse ou balcon

La culture de cannabis en extérieur et concrètement sur terrasses et balcons est l’une des méthodes de culture les plus répandues car nous avons besoin de moins de matériel et d’attention que pour la culture en intérieur. De plus, nous pouvons obtenir de très bons résultats avec un investissement de base relativement économique.
Le plus important pour réaliser correctement cette culture est d’avoir une terrasse ou un balcon bien exposé au soleil et d’avoir au minimum 6 heures de soleil direct.

Si vous disposez de ceci, nous vous expliquerons ci-dessous le matériel nécessaire et les pas à suivre :

  • Graines de qualité, de préférence indicas ou indica/sativa car elles sont généralement plus compactes, plus ramifiées et ne poussent pas trop en hauteur. Ce choix est surtout porté sur un critère de discrétion. Si la hauteur n’est pas un problème, vous pourrez donc cultiver des sativas. Le fait d’utiliser des graines féminisées de cannabis ou partir de boutures sélectionnées sera d’une grande aide pour profiter de l’espace disponible au maximum. Il serait dommage d’avoir à retirer un mâle après tous les efforts de transplantations, arrosages… sans parler de l’espace vide et de la terre et des produits utilisés pour rien.
  • Pots de 0,25 litres, 11 litres, 25 litres ou 45 litres (cette dernière taille de pots sera pour les cultivateurs ayant une grande terrasse, sinon, mieux vaut utiliser uniquement les trois premières tailles de pots indiquées).
  • Terreau de bonne qualité qui contienne de l’humus, de la perlite et de la tourbe ou de la fibre de coco tel que le Light Mix de Biobizz ou le Soft Mix de Bioaigua.
  • Lombricomposte
  • Guano de chauve souris en poudre et Bat guano liquide
  • Nutrihemp (cendres d’algues marines)
  • Huile neem, pyrèthre ou autre insecticide d’origine biologique
  • Propolis (fongicide et stimulateur des défenses naturelles de la plante)
  • Bacillus Turingiensis
  • Engrais cannabis de croissance et de floraison (préférablement organiques)
  • Un petit pulvérisateur de 2 litres de capacité
  • Un ph metre et du ph down (Acide)

La culture pas à pas

Une fois que nous aurons tout le matériel, nous nous préparerons pour commencer la culture :

Plante transplantée dans son premier pot

Plante transplantée dans son premier pot

La meilleure période pour commencer la culture sur terrasse est entre avril et mai. Nous préférons le faire durant la première lune descendante de mai car si nous le faisons avant, nous pourrions finalement nous retrouver avec des plantes qui se développent trop et qui dépassent nos prévisions en thermes de hauteur.

Nous mettrons donc les graines a germer et lorsque nous voyons la première racine apparaître, nous les mettrons dans les pots de 0,25 l et nous les arroserons tout de suite.

Les jours suivants, nous arroserons lorsque nous voyons que la terre sèche en surface (avec de l’eau au PH ajusté à 6 sans engrais). Nous placerons les pots en plein soleil et nous attendrons que les petites plantules apparaissent, ce qui peut prendre entre 5 et 10 jours. Pendant cette période, nous exposerons les plantes en plein soleil car en cas contraire, les plantules tigerons (la plante cherche la lumière et la tige s’étire) et seront chétives.

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Rempotage dans un pot de 11 L

Après plus ou moins trois semaines, les plantes devraient mesurer environ 20 cm de hauteur et atteindre les trois étages de feuilles réelles. C’est à ce moment là que nous retirerons méticuleusement le pot (mieux vaut le faire quand le substrat est sec) pour vérifier que la structure radiculaire soit correcte. Si c’est le cas, il sera temps de les transplanter dans le pot suivant de plus ou moins 11 litres de capacité.

Pour cette transplantation, nous préparerons un substrat composé de 80% de terreau recommandé pour le cannabis, 20% d’Humus de lombric, ½ Kg de Guano de chauve souris en poudre et 250 grammes de Nutrihemp pour 100 litres de substrat final. Nous mélangerons bien le tout pour que le mix soit homogène avant la transplantation.

Pendant les deux premières semaines après la transplantation, nous arroserons chaque fois que la terre sèchera en surface et comme jusqu’à présent, nous n’utiliserons que de l’eau à PH ajusté a 6.

C’est après la troisième semaine de transplantation que nous commencerons à ajouter de l’engrais de croissance mélangé à de l’eau en suivant les dosages recommandés par le fabriquant.

Plus ou moins durant la quatrième semaine de transplantation (huitième depuis le début de la culture soit début juin), nous commencerons la taille apicale pour favoriser le développement des plantes en largeur et éviter que les plantes poussent trop en hauteur.

Pour obtenir un joli buisson, suivez les conseils suivants :

A ce moment là, la plante en est plus ou moins à son septième ou huitième étage de feuilles et nous couperons l’apex (cime de la plante) juste au dessus du cinquième étage. Cette taille permettra d’améliorer le développement de six à dix nouvelles branches principales.

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Pot de 25 L, 2 semaines après avoir taillé la cime

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Pot de 45/50 L, une semaine après la taille de la cime

C’est juste après cette taille que nous réaliserons la transplantation définitive dans le pot de 25 litres pour ceux qui disposent de moins d’espace et dans ceux de 45 litres pour ceux qui ont une terrasse plus grande et qui veulent que les plantes se développent plus.

Pour réaliser cette dernière transplantation, nous préparerons le substrat de la manière suivante : 80 litres de terreau, 20% d’humus de lombric, 1 Kg de guano de chauve souris en poudre et 400 grammes de Nutrihemp pour 100 litres de substrat final.

Une fois la transplantation réalisée, nous arroserons avec de l’eau uniquement au PH ajusté à 6 pendant les deux premières semaines. A partir de la troisième, nous commencerons à ajouter l’engrais de croissance une fois par semaine jusqu’à l’apparition des premières têtes. Ce qui devrait normalement se produire au mois d’août lorsque nos plantes mesurent entre 100 et 125 cm (sans compter les pots).

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Développement des branches latérales

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Croissance en buisson à l'aide de cordes

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Croissance en forme de buisson sans cordes

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Branches latérales développées

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Culture de cannabis en juillet

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Culture de marihuana limitée en hauteur

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Le plus difficile est d'avoir une cannopée homogène

A partir du moment où les premières fleurs apparaissent en formant les têtes, nous arroserons avec de l’eau mélangée avec de l’engrais de floraison une fois par semaine (les autres arrosages se font uniquement à l’eau claire et PH ajusté) et c’est une fois que nous voyons que les têtes commencent a vraiment se former que nous ajouterons la solution nutritive à base de guanokalong liquide. A partir de ce moment là, nous augmenterons la fréquence d’arrosage avec engrais a deux fois par semaine jusqu’à ce que l’on voit les premiers signe de maturité des têtes (les pistils sèchent et deviennent marron/rouge).

Une fois arrivée ce moment là, nous procèderons à un arrosage à l’eau claire sans engrais jusqu’à la récolte pour favoriser le nettoyage de la plante et ainsi améliorer le goût et l’odeur de la beuh. Pendant le procédé de nettoyage de la plante, il est fort possible que la couleur devienne jaunâtre, tant mieux. Nous cherchons à ce que la plante utilise toute la reserve de nutriments qu’elle a dans les feuilles avant de la couper. Nous appelons ce procédé la sénéscence. La senéscence procure une goût plus sucré et moins irritant pour la gorge.

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Vue nocture d'une culture de cannabis sur terrasse

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La récolte approche à grands pas

Quand 80% des pistils qui forment les têtes sont bruns, le moment de la récolte sera arrivé mais pour en être sûr à 100%, il est préférable de se procurer un microscope et de se fier à la couleur des trichomes (glandules de résine).

Pour une information plus complète à ce sujet, nous vous recommandons la lecture du post suivant : Récolter du cannabis

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Plantes de cannabis juste avant la récolte

Les plantes cultivées avec ce système dans les pots de 25 litres atteindront une hauteur de 100 à 150 cm selon les variétés et produiront entre 200 et 300 grammes (secs) tandis que les plantes cultivées en pots de 45 litres peuvent atteindre entre 125 et 175 cm de hauteur et produire entre 300 et 500 grammes par plantes selon les variétés.

Choses à prendre en compte dans la culture de cannabis sur terrasses:

  • Si le soleil tape directement sur les pots de nos plantes, les racines peuvent atteindre les 40ºC de température et c’est fortement déconseillé car elles risqueraient de cuire et de mourir. Pour éviter ceci, nous pouvons utiliser des pots blancs et les protéger du soleil en les calfeutrant ou en les isolant du sol avec une palette ou autre. Les pots blancs ont la particularité de refléter les rayons du soleil vers l’extérieur.
  • Il est recommandé d’avoir sur notre terrasse d’autres plantes à fleurs ou feuilles qui aident à créer un microclimat adéquat et qui aide à dissimuler notre plante chérie.
  • Si notre terrasse est très ensoleillée et que la canicule est bien présente durant la journée, il est convenable de bien mouiller le sol est les murs dans la matinée et en soirée pour rafraichir les feuilles. Attention, nous ferons ceci uniquement en croissance et jusqu’à juin/juillet (période de prolifération de l’araignée rouge). Nous arrêterons lorsque les têtes sont formées.
  • Si la terrasse est exposée au vent, nous prévoirons des cordes et des pierres pour éviter que les plantes tombent.

Traitement phytosanitaires:

Lorsque nous cultivons en extérieur, les plantes sont sujettes à de nombreuses invasions d’insectes. C’est pour cela que nous recommandons de réaliser des traitements préventifs biologiques qui éviteront postérieurement l’utilisation d’insecticides chimiques beaucoup plus toxiques et nocifs pour notre sante, celle de notre famille et de nos mascottes.

Nous commencerons à réaliser les traitements préventifs à partir de la transplantation dans le pot de 11 litres approximativement et nous utiliserons l’insecticide à base de neem ou de pyrèthre mélangé au propolis pour éviter l’apparition d’araignées rouges, mouche blanche ou pucerons tout comme les différents types de champignons qui affectent le cannabis.

Ce traitement se réalisera tous les 15 jours  et nous continuerons l’application en alternant une pulvérisation par semaine avec du Bacilus Turingensis pour éviter l’apparition des dangereuses chenilles avec une pulvérisation à base de propolis pour éviter l’apparition de l’oidium. Nous continuerons ces pulvérisations jusqu’à ce qu’il manque deux semaines pour récolter.

Il est important de réaliser tous les traitements, les arrosages et les transplantations en début ou fin de journée lorsque l’ensoleillement est faible.

L’équipe Alchimia vous souhaite une bonne culture pour cette nouvelle saison!


Comment bien arroser les plantes de cannabis

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Quelle est la meilleure façon d’arroser le cannabis en terre ?

Il est fréquent de voir des cultivateurs débutants se poser des questions sur la façon idéale d’arroser ses plantes lors d’une culture en pots de terre/terreau.

Le cannabis est une plante avec de grands besoins d’eau, mais qui tolère aussi très mal les excès d’arrosage, il est donc facile de faire des erreurs.

En suivant ces quelques simples conseils vous obtiendrez un résultat optimal tout au long de votre culture :

Le cannabis est une plante qui n’aime pas recevoir un léger arrosage en continu. Il est impératif de l’arroser en grosse quantité, puis d’attendre que la terre soit bien sèche avant d’arroser à nouveau !

Arrosoir

Un bon arrosage demande un bon arrosoir :)

* Pour calculer la quantité d’eau nécessaire à chaque plante, suivez cette règle :

Le volume d’eau à donner lors de chaque arrosage doit représenter au moins environ un quart du volume du pot !!

Exemples :

  • pour un pot d’1L, donnez 0,25L d’eau à chaque arrosage
  • pour un pot de 4L, donnez 1L d’eau à chaque arrosage
  • pour un pot de 12L, donnez 3L d’eau à chaque arrosage
  • pour un pot de 30L, donnez 7,5L d’eau à chaque arrosage !
  • etc…

Pour donner un tel volume d’eau, il est souvent nécessaire d’arroser en deux (voir trois) fois, lentement et uniformément sur toute la surface. Disposez de bonnes coupelles sous les pots, celles ci se rempliront d’eau qui remontera dans le pot par capillarité en moins d’une journée. Il est également très important d’utiliser un bon terreau de qualité, avec une bonne capacité de rétention d’eau mais qui assure également un bon drainage (celui ci doit contenir de la perlite, et/ou de la coco, etc..)

Une fois cet arrosage effectué, vous pouvez constater que vos pots pèsent très lourds, et sont difficiles à déplacer.

Il vous faut alors maintenant attendre quelques jours en  sous-pesant régulièrement les pot avec vos bras. Quand ils seront redevenus très légers,  vous pourrez arroser à nouveau !!

En effet, comme l’eau pèse beaucoup plus lourd que la terre, un pot gorgé d’eau pèse plusieurs fois le poids d’un pot d’une plante prête à être arrosée. Avec un peu d’entraînement, vous apprendrez donc très rapidement à sous-peser vos pots pour savoir quand une plante a soif.

C’est une technique à la fois très facile et très efficace, et qui peut être appliquée à toutes les plantes en pots !

En arrosant de cette façon, en général vous devrez arroser vos plantes tous les 3 à 6 jours.

Bien sur plus le pot sera petit par rapport à la taille de la plante, et plus il fera chaud et sec, plus l’arrosage sera fréquent.

Le goutte à goutte ne donne pas de bons résultats en terre, et sera à réserver pour cas exceptionnel (vacances…). Pour un résultat efficace en goutte à goutte il faut oublier la terre et passer à la culture hydroponique sur un substrat adapté ! (coco, laine de roche, billes d’argiles…)

Sous arrosage

Cette plante a très soif, il faut vite l'arroser !

Sur arrosage

Cette plante a été arrosée trop souvent, il faut attendre que le pot soit redevenu très léger pour arroser à nouveau.

Quelle eau utiliser pour arroser vos plantes de cannabis ?

- L’eau du robinet peut convenir, si sa dureté totale n’est pas trop élevée (EC < 0,4), sinon il sera conseillé de la diluer avec de l’eau pure (EC = 0) comme de l’eau de pluie, de l’eau osmosée, ou déminéralisée, jusqu’à réduire son EC autour de 0,3.
En effet, le cannabis n’aime pas du tout le calcaire, le chlore et autres éléments concentrés dans l’eau du robinet. Laissez la toujours reposer au moins 24h afin que le Chlore s’évapore et que l’eau soit amenée à température ambiante.

- L’eau osmosée, d’une excellente pureté, et qui se trouve facilement en libre service dans la plupart des magasins d’animaux/poissons, ou que l’on peut faire soi même chez soi avec un osmoseur, sera parfaite à condition d’utiliser un complément en Calcium/Magnésium/Oligo-éléments, car les engrais sont souvent conçus pour être utilisés avec de l’eau du robinet.

- L’eau de pluie convient également, mais il est alors très fortement conseillé de bien la filtrer, et de la passer quelques secondes au four micro ondes afin de la stériliser des nombreuses bactéries, œufs, algues et spores de champignons qu’elle peut contenir, surtout pour la culture en intérieur.

- L’eau d’arrosage doit avoir un PH compris entre 6 et 7, si ce n’est pas le cas il faudra le corriger à l’aide un ajusteur de PH.

Eau osmosée

L'eau osmosée est d'une pureté bien meilleure que celle du robinet.

Voici quelques conseils supplémentaires pour l’arrosage de vos plantes de cannabis:

Réduire progressivement les arrosages en fin de floraison boostera la formation de résine sur les buds.

Réduire progressivement les arrosages en fin de floraison boostera la formation de résine sur les buds.

* Durant les dernières semaines qui précèdent la récolte, la plante consomme de moins en moins d’eau. Il faut alors réduire progressivement le volume donné à chaque arrosage, car si la terre mets trop de temps à sécher, cela augmente fortement le risque de développement de moisissures dans les buds. De plus, un léger stress hydrique en fin de floraison augmentera la production de résine.

* Néanmoins n’oubliez pas de pratiquer une bonne période de rinçage à l’eau claire sans engrais, 3 ou 4 semaines ne sont jamais de trop pour une culture en terre.

* Utiliser de l’engrais un arrosage sur deux, ou maximum deux fois sur trois. L’arrosage à l’eau claire (avec éventuellement des enzymes et/ou des acides humique/fulvique) permettra en effet de diluer et d’utiliser les engrais qui s’accumulent dans la terre, et d’éviter ainsi toute intoxication pour la plante.

* Après quelques arrosages, une croute sèche se forme facilement sur le dessus du terreau. Cassez régulièrement et délicatement cette croûte pour éviter que l’eau ne s’écoule directement par les cotés du pots. Afin d’éviter la formation de cette croute vous pouvez ajouter un agent mouillant naturel à votre eau d’arrosage (Yucca, Aloé Vera..) qui améliorera sa pénétration dans la terre et dans la plante, et augmentera par la même occasion l’assimilation des nutriments.

* Bien sûr, plus une plante est grande, plus elle consommera d’eau. Si une plante a moins vite soif que les autres, réduisez son volume d’arrosage pour pouvoir arroser toutes vos plantes le même jour. Procédez inversement pour les grosses buveuses, en leur donnant un supplément.

* Évitez de vaporiser de l’eau sur vos plantes plus d’une fois ou deux par semaine, car cela rend les racines «paresseuses», comme les plantes reçoivent de l’eau par les feuilles elles ne développent pas leurs racines pour en trouver dans la terre. L’arrosage doit se faire par les racines dès le départ.

premiers signes de sur arrosage

Les premiers signes de sur arrosage sont assez proches de ceux d'un sous arrosage. Pour savoir dans quel cas vous êtes, il vous suffit de sous peser le pot. Si celui ci n'est pas léger, c'est que vous avez trop arrosé !

Nous vous souhaitons de bons arrosages suivis d’une abondante récolte !!!

La culture de Cannabis en pleine terre

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La culture de Cannabis en extérieur en pleine terre

Culture de Cannabis en extérieur

La culture de Cannabis en extérieur en terre est sans conteste la méthode la plus facile, rentable, économique et écologique qui existe permettant avec peu de moyens d’obtenir une récolte plus que conséquente. Le matériel nécessaire pour mener à bien ce type de culture  est le suivant:

  • Des graines de qualité. Selon les cas et l’espace disponible, on pourra utiliser des graines régulières ou des graines féminisées, en prenant soin d’attendre de connaitre le sexe des plantes avant de les transplanter en pleine terre. – Le choix de la génétique est très important: au Nord de l’Europe la saison s’achève rapidement, les variétés sativas y seront donc déconseillées: choisissez des plantes précoces (« Early » par exemple) et adaptées à l’extérieur: en pleine terre vous ne pourrez plus déplacer les plantes si la floraison devait être prolongée en intérieur à la fin du mois d’octobre. Évitez donc les Haze et autres plantes tropicales finissant leur floraison de Novembre à Janvier si vous ne cultivez pas au sud de l’Europe (Espagne, Portugal, Italie), la récolte prématurée entrainerait une perte considérable autant au point de vue qualitatif que quantitatif.-
  • Des pots de 0,25 litres et des pots de 11 litres.
  • De la terre de qualité, contenant humus, terreau, perlite et tourbe noire ou fibre de coco, du type Light Mix de Biobizz ou Soft Mix de Bio Aigua.
  • Huile de Neem, Chrysanthème ou autre insecticide d’origine biologique.
  • Propolis (Fongicide et stimulateur des défenses naturelles des plantes)

La culture de Cannabis pas à pas

Lorsque l’on envisage ce type de culture on doit en premier lieu tenir compte de la taille finale des plantes que nous désirons cultiver. Si l’on désire des plantes les plus grandes possible, on commencera la culture à partir de mi/fin mars, pour des plantes atteignant de 250 à 350 centimètres selon les variétés. Si l’on ne préfère pas que les plantes se développent autant, on commencera la culture un peu plus tard, de mai à juin.

Nous faisons germer les graines et lorsque nous voyons apparaitre les premières racines nous les passons dans des pots de 9x9cm (0,25 l) en les arrosant après la transplantation. Les jours suivants l’arrosage se fera à l’eau simple (au pH rectifié à 6) lorsque la terre sèche.  Les pots sont placés au soleil, en attendant la sortie des plantules, cette étape pouvant mettre de 55 à 10 jours. Pendant tout ce processus il faudra exposer les plantes au soleil au maximum, un manque de lumière entrainera des plantes trop élancées et fragiles.

Après environ trois semaines les plantes devraient avoir atteint une vingtaine de centimètres et plus de 3 paire de feuilles réelles. A ce moment l’on retire le pot pour observer la structure du système racinaire, s’il est bien développé il est temps de transplanter en pots de 11 litres. Pour ces pots nous préparerons le substrat qui sera composé de 80% de la terre recommandée, de 20% d’humus de lombric, un demi kilo de Guano de chauve souris et 250 grammes de Nutrihemp pour 100 litres de terre, ces éléments seront bien mélangés pour un résultat homogène avant la transplantation.

Les deux premières semaines suivant le rempotage, on arrosera à chaque fois que la terre s’assèchera mais toujours à l’eau simple, en y ajoutant simplement le correcteur de ph en quantité nécessaire.

Culture de Cannabis en terre

Arrivés à  la quatrième semaine après le changement de pots, (soit 8 semaines depuis le début de la culture, début juin) nous commencerons à pouvoir établir le sexe des plantes qui atteignent leur maturité sexuelle à partir de ce moment. Ceci est valable dans le cas de graines régulière, si l’on utilise des féminisées nous serons dispensés de cette étape. Voici un article expliquant comment déterminer le sexe de ses plantes de cannabis.

Une fois établi le sexe de nos plantes nous pourrons les mettre en pleine terre, il faut pour cela préparer le sol de la plantation. Nous creusons un trou de 50 cm de profondeur sur autant de largeur en ajoutant à la terre sortie 20 litres d’Humus de lombric, un sac de NutriHemp et un demi kilo de guano de chauve souris. Si le terrain est très argileux nous ajouterons également au mélange quelques poignées de sable de rivière pour faciliter le drainage et 30 litres de la terre utilisée pour les rempotages pour éviter que la terre ne se compacte, ce qui empêcherait les racines de se développer correctement. Tout les ingrédients sont bien mélangés avant d’être remis dans la fosse. Les plantes sont installées dans leur nouvel habitat et immédiatement après elle subiront une taille de l’apex au dessus de 7-8 paires de feuilles réelles

A partir de ce moment nous limiterons les arrosages à de l’eau simple au ph rectifié à 6 à une fréquence de 2 fois par semaines, en s’assurant toujours que la terre soit sèche entre deux arrosages.

A partir de la mi juillet, en prévision du début de la floraison, nous ferons un nouvel apport de nutriments au sol. Nous travaillerons la terre autour des plantes en ajoutant à la terre un mélange de 20 litres d’humus de lombric, un quart de sac de nutrihemp et un demi kilo de guano de chauve souris. Les éléments sont bien mélangés et l’on formera une cuvette autour du tronc de la plante pour ne pas perdre d’eau et de nutriments lors des arrosages.

De là nous n’arroserons plus qu’à l’eau au ph à 6 jusqu’à la fin de la floraison, bien que si vous désiriez utiliser un stimulateur de floraison comme Green Hope, les plantes ne pourraient que l’apprécier.

Lorsque commence la floraison fin juillet / début Août (plus tard pour les variétés 100% Sativa) nous pouvons effectuer un nettoyage du bas des plantes et éliminer les branches mal exposées pour favoriser les têtes principales qui donneront ainsi leur rendement maximal. Les têtes se densifieront et il ne nous restera plus qu’à les arroser et anticiper les vents violents et les tempêtes  en attachant les plantes avec des ficelles ou en les protégeant avec un abri constitué de 4 piquets et d’une bâche transparente en guise de toit, toutefois attention en cas de vent violent, cette protection peut s’abimer ou s’envoler, fixez la solidement à l’aide de cordages.

Lorsque 80% des pistils composant les têtes sont secs, le moment de la récolte sera venu, bien que pour en être certain le meilleur moyen est de recourir à l‘utilisation d’une loupe pour observer l’aspect des trichomes.

Pour plus d’informations à ce propos sont disponible dans notre article sur le récolte cannabis.

Autoculture de Cannabis plantée directement en pleine terre

Les plantes cultivées avec cette méthode peuvent atteindre une production de 500 à 1000 grammes chacune.

Aspects à tenir en compte pour une culture en pleine terre réussie

 

  •  Il est conseillé de laisser un minimum de 2 mètres de séparation entre chaque plante, dans le cas contraire celles ci ne pourraient pas se développer pleinement.
  • Il est préférable que dans le jardin soient présentes d’autres espèces végétales, à fleurs ou à feuilles, qui aident à créer un microclimat adéquat et favorisent la richesse biologique du lieu, en permettant également de camoufler un peu notre jardin secret.
  • Si notre jardin est très ensoleillé et qu’il s’y crée une atmosphère chaude pendant la journée, il sera vivement recommandé de rafraichir les feuilles de nos plantes à la tombée de la nuit et le matin avant la phase de floraison, surtout en juin et juillet, période à laquelle prolifèrent les araignées rouges.
  • Si notre jardin est très exposé au vent il faudra utiliser des cordes et des pierres pour attacher les plantes et éviter qu’elles ne se couchent.

 

Traitements phytosanitaires pour le cannabis

Culture de Cannabis en pleine terre

Les cultures en extérieur sont exposées à de nombreuses plaies, contre lesquelles nous utiliserons des traitements préventifs biologiques, qui éviteront d’avoir à utiliser par la suite des insecticides chimiques bien plus toxiques et nocifs pour notre santé et celle de nos familles, animaux de compagnies et environnement.

Nous commencerons les traitements préventifs à partir de la transplantation en pot de 11 litres et utiliserons un insecticide à base de neem ou de chrysanthème mélangé à Propolis pour éviter l’apparition d’araignées rouges, mouches blanches ou pucerons ainsi que les différents types de moisissure affectant le cannabis.

Le traitement se réalisera tout les 15 jours et ce jusqu’à fin juillet, où nous commenceront à alterner une pulvérisation par semaine de bacillus  thuringiensis pour éviter l’apparition de chenilles dangereuses et une pulvérisation l’autre semaine avec Propolis pour prévenir l’apparition d’oïdium. Le traitement continuera jusqu’à quelques semaines de la récolte (il faut 2 semaines minimum entre la dernière application et la récolte).

Il est important d’effectuer les traitements ainsi que les arrosages et transplantations aux premières ou aux dernières heures de la journée, pour éviter que la forte chaleur n’affecte les plantes fragilisées par ces manipulations.

Nous vous souhaitons de bonnes cultures !

Early Maroc platés dans le sol

Comment choisir et faire germer les graines de cannabis selon Subcool

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La germination des graines de cannabis par Subcool.

J’ai passé la plus grande partie de ma vie à rechercher des caractéristiques, des effets, et des saveurs uniques et spéciales, en faisant germer des graines de cannabis. Je souhaiterais vous partager quelques connaissances que j’ai acquises sur ce sujet.

Jeune plante de cannabis

Les graines possèdent de nombreux avantages; le plus utile est déjà qu’elles n’introduisent pas de bestioles ou de problèmes dans le jardin, comme ça peut arriver avec les boutures. Un autre avantage que les semis apportent est la vigueur et la santé, car parfois les clones peuvent être âgés, fatigués, ou même malades sans que cela se remarque. Quand vous mettez à germer de bonnes graines de variétés hybrides de cannabis, vous allez pouvoir sélectionner les plantes avec les goûts et effets qui seront les plus personnalisés à vos besoins.

De nombreux cultivateurs choisissent des graines féminisées car cela demande moins d’espace et de sélection pour trouver une bonne plante femelle, mais je crois que l’industrie de la graine est en bonne partie responsable, car elle fait profondément la publicité de ces graines féminisées, en les annonçant comme étant le moyen de cultiver facilement.

Durant mes 48 années, je n’ai jamais rien trouvé dans la vie qui mène au meilleur en utilisant la voie de la facilité, et chaque fois que vous travaillez plus dur et que vous faites des efforts, ce que vous gagnez en supplément en vaut toujours largement la peine.

Les plantes de cannabis mâles sont elles importantes?

Fleurs de cannabis mâle (photo: Subcool TGA)

La plante mâle est très importante dans la sélection et de nombreuses caractéristiques telles que la résistance aux insectes ou aux moisissures, et même la puissance des effets, sont transmises par les mâles des variétés de cannabis.

C’est principalement pour des contraintes d’espace que les gens choisissent les graines féminisées à la place des graines de cannabis régulières.

J’ai pourtant trouvé de nombreuses plantes élites en démarrant juste 5 graines régulières et en sélectionnant la meilleure femelle, pas seulement avec des graines de TGA mais également avec celles d’autres breeders.

Il est connu que les graines féminisées donnent un grand nombre de plantes hermaphrodites, et pour le cultivateur débutant cela peut faire des ravages sur la récolte de sensimilla.

Comment choisir ses graines de cannabis?

Quand vous sélectionnez des variétés de graines de cannabis, faites des recherches sur le Web et découvrez ce que les vrais cultivateurs médicaux aiment avoir dans leurs jardins, plutôt que de suivre les publicités des revendeurs Hollandais.

Soyez certains que votre choix sera basé sur le retour des cultivateurs et pas sur la lourde publicité ou par quelques médiatiques compétitions de cannabis. Les variétés de cannabis de TGA Subcool possèdent une excellente réputation parmi les cultivateurs médicaux, et il existe de nombreux autres breeders talentueux qui prennent soin de leurs produits et qui les testent intensivement pour assurer la qualité.  La plupart sont des plus petits breeders qui s’adressent principalement à la communauté médicale. (comme par exemple Artisan Seeds)

Plante de cannabis femelle recevant du pollen (photo: TGA Subcool)

Comment faire germer les graines de cannabis?

Vous seriez surpris de voir le nombre de cultivateurs expérimentés qui ont des problèmes avec la germination des graines de marijuana. L’erreur la plus courante est d’utiliser un tapis chauffant, ce qui cuit les graines. Le cannabis est une herbe, et tant que les graines sont viables, il est difficile de les empêcher de germer.

J’ai eu dans ma jeunesse des graines qui ont germé sous un tapis de sol de voiture, et récemment certaines graines que j’avais estimées non viables ont germé sous la grille de mon barbecue, dans des graviers durant le froid hivernal. Je vois des gens qui trempent ou traitent les graines dans Dieu sait quels produits et je secoue ma tête…

Semis de graines de cannabis

Tout ce dont une graine a besoin pour germer est de l’humidité et une température entre 10°C et 30°C, et voilà.

Même si il y a d’autres facteurs impliqués, et que si vous faites germer vos graines entre 21°C et 27°C vous aurez d’avantage de femelles. Des températures plus élevés tendent à produire d’avantage de plantes mâles.

De nombreux cultivateurs utilisent encore la méthode vérifiée et approuvée du trempage des graines dans du papier essuie-tout.

Avec l’invention des Rapid Rooters, un produit composé de tourbes organiques mélangées avec des polymères dérivés de plantes, cette tendance est en train de changer.

Ces bouchons sont fabriqués en utilisant une méthode scientifiquement prouvée qui permet à d’importantes populations de microbes bénéfiques de coloniser le substrat. Nous avions commencé à les utiliser pour les boutures il y a 3 ans  et quand j’ai essayé de faire germer des graines dedans, j’ai su que je n’utiliserai plus jamais d’autres méthodes.

Graines de cannabis de Philosopher Seeds

Je retourne les cubes de germination en forme de cônes renversés pour qu’ils soient plus stables. Ils sont fait pour rentrer dans des plateaux sectionnés, mais cela ajoute juste un coût et j’essaye de garder les choses simples et sans fioritures.

Lavez bien vos mains avec un savon désinfectant pour enlever toutes les huiles ou contaminants. Faites un petit trou dans le cube et placez y la graine avec le côté pointu vers le haut, à environ 1 cm de profondeur.

Placez ensuite les bouchons dans une boite fermée et placez les sous des lampes fluorescentes. Surveillez la température, et vos graines germeront en quelques jours.

Ne laissez pas les cubes de germination s’assécher. C’est vraiment la seule chose à surveiller. C’est mieux de ne pas les noyer, mais tant qu’ils ne sèchent pas complètement j’ai toujours eu d’excellents résultats en utilisant cette méthode.

Dès que les graines ont germé, je les plante dans des pots de 4L remplis avec un bon terreau de qualité comme par exemple la terre BioCanna ou même du terreau pour germination.

Que faire après la germination des graines de cannabis?

Graines de cannabis en formation

N’engraissez pas les semis! C’est une erreur courante. Dès que les plantes ont créé un bon jeu de racines, je les transplante simplement dans leur pot définitif.

Après un peu de croissance quand les plantes ont cinq paires de feuilles, vous pouvez choisir de leur tailler l’apex ce qui les forcera à développer leurs branches secondaires et à former de multiples têtes.

Cet apex peut être placé en bouturage et dès que le sexe sera établi et la qualité évaluée, ce clone sera une copie conforme de la plante mère.

Je ne taille pas mes semis car je préfère un long et unique bud quand je teste, ainsi les plantes occupent moins d’espace.

Pourquoi utiliser des graines de cannabis régulières?

J’avais mis à germer cinq graines de Pine Queen l’année dernière et j’ai eu deux mâles et trois femelles. Des clones furent pris sur les trois femelles et les plantes issues de graines furent cultivées jusque maturité.

Plante de cannabis Jacks Cleaner 2

L’une des femelles était éblouissante, avec un goût et un effet incroyable, ainsi qu’une lourde production de résine. Elle devint l’une de mes cinq femelles favorites pour toujours, et elle fut trouvée dans cinq graines non féminisées.

Le même résultat en utilisant seulement cinq graines régulières fut répété avec la variété de cannabis Qleaner (publiée sur la couverture de la revue West Coast Cannabis), ainsi qu’avec la Third Dimension (3D), et étonnamment, notre précieux mâle Space Queen fut trouvé parmi seulement 10 graines mises à germer.

Ne soyez pas impatients au point de choisir la facilité.

Avec de la passion et du travail, vous pouvez trouver de nombreux clones « Élite »  à partir de graines de cannabis non féminisées, et cette plante exceptionnelle sera plus stable, plus facile à cultiver, et représentera quelque chose de spécial que vous aurez sélectionnez selon vos propres critères, pas une pâle copie génétique créée par quelqu’un intéressé par l’argent facile, mais l’une des meilleures génétiques créées avec un travail rigoureux et beaucoup de passion.

N’oubliez pas que tous les célèbres clones qui font saliver les cultivateurs sont issus de graines, avant d’avoir été clonés et distribués en masse. Je n’ai jamais entendu parler d’un clone exceptionnel qui soit issu d’un paquet de graines féminisées.

Subcool.

Autoflorissantes de Kannabia: Conseils de culture

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Cannabis Automatique de deuxième génération

Après être passées pour une curiosité ou une mode passagère à leurs débuts, les graines de cannabis à floraison automatique sont devenues depuis quelques années déjà une véritable option dans la culture de cannabis. Pendant ce temps, une multitude d’excellentes génétiques ont vu le jour, sous formes de graines féminisées ou régulières. Il était naturel que ces variétés « standard » mutent également en graines autoflorissantes.

Kannabia Seed Company a dans un premier temps développé des hybrides de première génération, réussissant à améliorer la saveur et la production des plantes, sans toutefois pouvoir les stabiliser totalement, d’où l’idée de passer directement à l’étape suivante en commençant à travailler sur les variétés de 2° génération. Ces plantes de seconde génération demandent une période de floraison un peu plus longue, mais leurs résultats sont en tout points supérieurs, et les caractéristiques les plus appréciables des souches autoflorissantes préservées: résistance aux insectes et maladies, aux troubles de la photopériode, etc…

Les variétés de cannabis automatiques de Kannabia sont créées en utilisant du pollen féminisé de ses propres souches, sur des plantes femelles issues de croisements avec des variétés Ruderalis: ces variétés autoflorissantes présenteront ainsi les mêmes caractéristiques que les plantes ayant produit le pollen, mais leur temps de floraison dépendra de celui de l’hybride Ruderalis.

L’intention de cette banque de graines était de mettre au point des plantes de cannabis fonctionnant parfaitement en extérieur, et force est de constater qu’il en est ainsi. Les plantes sont de taille considérable, avec de grandes têtes compactes, et grâce à l’influence Ruderalis, elles n’ont pas besoin d’un changement de photopériode pour commencer à fleurir, et pourront être récoltées lorsque les variétés classiques débuteront leur floraison en fin d’été.

Recommandations pour une culture optimale des graines de cannabis Autoflorissantes Kannabia

Kannabia recommande de cultiver ces graines à floraison automatique uniquement en extérieur. Toutefois, comme certains cultivateurs préfèrent la culture en intérieur, Pato, le breeder de Kannabia, conseille:

  • Des pots inférieurs à 5 litres
  • Utiliser une photopériode de 12-14-16 heures pour des résultats plus rapides. Selon ses tests, les meilleurs résultats en culture d’intérieur sont obtenus avec des cycles de 12/12 et de 14/10
  • Il est déconseillé de pratiquer une photopériode supérieure à 16 heures de lumière par jour, ceci allongeant tout le cycle de culture, mais aussi les proportions des plantes qui ne seraient plus adaptées à la culture sous lumière artificielle.
  • Aussi, avec une photopériode de 18 heures il faudra arrêter l’engrais de croissance après deux semaines, et forcer les plantes à fleurir en les plaçant 24 à 48 heures dans l’obscurité avant de les replacer sous lampe en 18/6.
  • Si les plantes n’ont pas besoin d’une réduction de la photopériode pour fleurir, elles y sont toutefois sensibles: passer à des journées de 20 heures pendant la croissance puis en 12/12 pour la floraison permettra d’accélérer le processus.
  • Il est recommandé d’utiliser des lampes à Haute Pression de Sodium.

Nous espérons que ces recommandations de Pato de Kannabia vous aideront à obtenir les meilleurs résultats possibles de ces variétés automatiques de deuxième génération si vous devez les cultiver en intérieur. Parallèlement, Kannabia continue à travailler sur deux de ses variétés autoflorissantes de première génération, Gnomo et Flash.

Comment tailler ou pincer les plantes de cannabis

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Comment, quand et pourquoi tailler les plantes de marihuana?

Grande plante de marihuana

Grande plante de marihuana

Dans cette article nous expliquerons comment tailler les plantes de cannabis pour pouvoir contrôler leur hauteur, améliorer la production ou simplement comme outil pour la culture en intérieur dans le cas de culture avec de nombreuses variétés distinctes.

Il existe différentes manières de tailler les plantes avec entre autre, la taille apicale, le pinçage, la taille FIM,  la taille des parties basses, etc. Parmi ces types de tailles nous pouvons également ajouter d’autres techniques comme le supercropping ou le pliage/cassage partiel du tronc ou des branches pour rediriger l’énergie et mieux guider nos plantes.

Avant de pouvoir tailler les plantes nous devons savoir quel type de plantes nous voulons cultiver, en rapport à leur taille ; moyenne ou grande. Nous devrons prendre en compte l’espace dont nous disposons avec, également, les limitations externes à la culture que nous pouvons rencontrer aussi bien lors d’une culture de cannabis en intérieur qu’en extérieur.

Nous expliquerons donc les différents types de taille que nous pouvons appliquer aux plantes suivant si elles se cultivent en intérieur ou en extérieur en prenant en compte les limitations possibles que nous pouvons trouver dans les différents types de culture. Lors d’une culture extérieure nous devrons prendre en compte différents facteurs qui pourront nous aider à choisir entre les différentes techniques de contrôle de la hauteur que nous allons expliquer.

Taille apicale sur le cannabis

Taille après quelques jours

Taille après quelques jours

La taille apicale est l’une des plus connues de la grande majorité des cultivateurs de cannabis que ce soit en extérieur ou en intérieur. Elle permet le contrôle de la hauteur des plantes d’une façon simple et efficace.

Cette taille consiste à couper l’apex de la plante (sa tête principale) à l’aide de ciseaux pour cannabis, couteaux, lame de rasoir, cutter etc., en ayant au préalable désinfecté l’outil afin d’éviter toute infection durant la chirurgie apicale.

Plus les coupes réalisées aux plantes seront propres moins elles souffriront de stress, se récupérant après l’arrêt de croissance produit par la coupe réalisée sur les plantes.

Taille apicale double

Taille apicale double

Avant de couper l’apex nous devons prendre en compte que rien ne poussera au-dessus de la coupe, seules les parties restées au-dessous de la coupe se développeront voulant être les nouvelles pointes principales. Il est nécessaire d’attendre que la plante possède une certaine hauteur pour pouvoir tailler avec une certaine logique.

La hauteur de la plante peut varier selon les besoins et les époques de l’année dans laquelle nous nous trouvons. Si les plantes sont mises à germer au début du printemps il sera nécessaire de tailler pour contrôler la hauteur dans les cas nécessaires comme celui d’éviter que les plantes soient visibles par les voisins ou passants. Au contraire, si nous plantons tard, proche de l’automne quand les plantes fleuriront, comme elles auront une taille réduite il ne sera pas nécessaire de réaliser de taille comme la production de têtes sera déjà retardée.

Plus la plante possédera de branches, plus de pointes principales elle aura pour pouvoir produire une plus grande quantité de têtes augmentant ainsi la production finale. Quand nous taillons la pointe principale les auxines de la plante se répartissent dans les branches restantes, se centralisant dans les têtes des pointes principales augmentant ainsi leur vigueur et luttant dans le même temps pour se convertir en nouvelle pointe principale. C’est donc une taille adéquate pour les plantes mère.

Le pinçage des plantes de cannabis

Proche de la taille d’apex sur le principe, cette technique possède cependant plusieurs avantages, le principal étant de conserver le gros bud central de la plante, d’une production et qualité maximale.

Pinçage des plantes de cannabis

Pinçage des plantes de cannabis

Le pinçage d’apex (tête de la plante) consiste simplement à pincer délicatement la tige du dernier étage de la plante, entre le pouce et l’index, jusqu’à sentir la fibre s’écraser sous les doigts avec un petit bruit critch caractéristique. Si l’espace disponible sur la tige du dernier étage ne permet pas d’y placer confortablement ses doigts, il faudra plutôt pincer l’étage du dessous.

Le pinçage ralentira fortement la croissance verticale de la plante, tout en stimulant le développement des branches secondaires, donnant ainsi à la plante une forme de buisson.
La plante mettra quelques jours à réparer ce pinçage, formant un nœud à cet endroit, et poursuivra ensuite sa croissance de façon normale. Le pinçage peut alors être répété si nécessaire, sur l’étage suivant nouvellement formé, ainsi que sur les éventuelles branches secondaires qui pourraient dépasser l’apex.

Le pinçage est donc une excellente technique pour avoir une belle canopée uniforme de type marée verte. En pinçant régulièrement l’apex des plus grandes plantes de votre espace, durant la croissance et en début de floraison (stretch), vous obtiendrez ainsi facilement des plantes de hauteur homogène en pleine floraison, ce qui facilitera la culture et augmentera la production finale, surtout si vous cultivez simultanément de multiples variétés de marijuana.

Avec un peu d’habitude le pinçage pourra être réalisé aussi rapidement qu’efficacement. En cas de pinçage trop violent qui se traduirait par un apex arraché, cela produira simplement les mêmes résultats qu’une taille classique de l’apex, ce qui ne sera donc pas dramatique.

Fuck I Missed

Fuck I Missed

Taille FIM sur les plantes de marihuana

La taille FIM appliquée aux plantes de cannabis a été découverte par erreur en réalisant une taille apicale. C’est un procédé intermédiaire entre la taille d’apex et le pinçage. En anglais elle est connue comme Fuck, I Missed.

Ce type de taille est effectué afin de multiplier les branches secondaires principales et latérales sans avoir à renoncer aux branches supérieures comme dans le cas d’une taille apicale. Nous pouvons utiliser cette technique de taille aussi bien dans une culture intérieure que dans une culture extérieure et également pour réaliser une plante mère de marijuana.

Détail d’une taille FIM

Détail d’une taille FIM

Il s’agit basiquement d’effectuer une coupe sur les bouts des pointes mais en évitant de couper la branche complètement afin qu’il reste un bout de branche.

Nous pouvons avoir comme référence pour la coupe une taille de 2/3 des parties des nouvelles branches. Si nous effectuons correctement la coupe il devrait apparaître après quelques jours une paire de nouvelles pointes au minimum et un maximum de 5 pointes. Dans le pire des cas il se peut qu’aucune pointe ne sorte ce qui convertira cette taille en taille apicale, c’est pour cela qu’il n’y a aucun danger si nous échouons.

Supercropping sur le cannabis

Tropimango led SCROG

Tropimango led SCROG

La façon la plus connue de faire ramifier les plantes de marihuana est en réalisant la taille apicale, même s’il existe d’autres possibilités qui n’incluent aucune coupe sur la plante.

Ceci est le cas de la technique connue comme Supercropping qui consiste à rediriger les branches en les brisant pour guider les pointes principales à l’horizontale, faisant ainsi que les autres branches plus proches du tronc principal acquièrent un protagonisme avec une croissance verticale.

Pour réaliser correctement cette technique il faut briser la branche, en la faisant craquer de façon à ce qu’elle reste à moitié cassé, fissurée mais sans arriver à se couper complètement  Après quelques jours les plantes auront récupéré créant une boursouflure à l’endroit où s’est produit la brisure finissant par récupérer complètement et sans encombres. Les branches resteront ouvertes à l’horizontal pour pouvoir atteindre une plus grande production de buds.

Arrivé à ce point nous pouvons attacher les pointes pour guider les plantes afin qu’elles continuent de grandir dans la largeur au lieu de la hauteur. Cette technique peut se répéter tant que cela est nécessaire, même en floraison, quand par exemple, la branche principale a trop grandi et que la pointe de la tête se brûle en étant trop proche de l’ampoule, sans possibilité de la monter du à un manque de hauteur dans l’armoire. Dans ce cas il sera nécessaire d’attacher la plante au plafond de l’armoire de culture avec des fils pour que la plante n’ait pas à dépenser beaucoup d’énergie en essayant de récupérer et de lever la partie atteinte.

Taille de branches basses sur  le cannabis

La taille des branches basses est une des plus connues et utiles autant par les cultivateurs d’intérieur que pour les cultivateurs d’extérieur. Elle est réalisée afin de concentrer toute l’énergie dans les parties supérieures des plantes afin d’obtenir la production et la concentration maximales de têtes.

Ice Cool en culture One Bud

Ice Cool en culture One Bud

Si la taille des branches basses des plantes n’est pas réalisée la production de têtes sera divisée dans toute la plante. De plus un manque de lumière dans les parties basses de la plante créera ainsi des petites têtes ne voulant pas se compacter ni mûrir en même temps que la partie la plus haute de la plante.

Nous devons également souligner que l’utilisation des tailles sur les plantes de marihuana devra être appliquée uniquement dans les cas nécessaires. Il est possible d’effectuer un mélange de différentes tailles pour obtenir les meilleurs résultats, mais nous devons avoir clairement à l’esprit le moment idéal pour réaliser la coupe car plus de contrôle nous aurons sur la plante plus la production de têtes sera bonne et de meilleure qualité, en même temps qu’une facilité accentuée dans la culture.

Quelle exposition solaire reçoivent nos plantes de cannabis?

En fonction des heures de soleil direct dont nous disposons pour la culture de cannabis nous pourrons d’abord décider du mois auquel nous pourrons planter ; si nous plantons tôt, au début du printemps, ou tard, à la fin du printemps – début d’été. Si nous le faisons tôt les plantes grandiront plus et auront besoin de plus de soin, au contraire plus tard elles seront plantées, plus petites elles seront et moins de soins elles recevront.

Il est possible que sur les terrasses et dans les jardins les heures de soleil varient beaucoup selon la saison, c’est pour cela qu’il faudra contrôler le total d’heures de soleil présent pour chaque période dans le lieu où nous cultivons pour nous accommoder au mieux au type de culture ou de taille à réaliser. Il faut préciser que dans certains pays se situant à proximité des tropiques les conditions environnementales sont radicalement différentes, c’est pour cela que nous devrons également prendre en compte la latitude dans la culture de marijuana.

Plantes de cannabis sous le soleil

Plantes de cannabis sous le soleil

Ce facteur est important car si nous n’avons que peu d’heures de soleil durant le printemps/été et que celles- ci augmentent lorsque passe l’été/automne nous pourrons avoir une plante moyenne mais avec une grande production de grande qualité. Il est important de préciser que plus les plantes recevront d’heures de soleil direct, meilleur cela sera, les têtes seront plus grandes, plus compactes et plus savoureuses.

Quel type de substrat utiliser?

Nous devrons aussi prendre en compte le lieu où seront les plantes et le substrat utilisé.

Substrat pour culture du cannabis

Substrat pour culture du cannabis

Il faut savoir que si les plantes de cannabis n’ont pas de limitation d’espace comme dans le cas d’une culture en plein sol, et qu’elles disposent d’un substrat oxygéné, d’une alimentation équilibrée et d’arrosages adéquats durant leur croissance, les plantes grandiront énormément, hors de contrôle, pouvant se convertir en arbres de cannabis allant même jusqu’à atteindre 5m selon la variété cultivée.

Lors d’une culture extérieure en pots nous pouvons nous aider de cette limitation racinaire pour éviter une croissance hors de contrôle comme dans le cas de culture en plein sol. La taille des pots variera selon la production et la taille des plantes que nous souhaitons avoir. Pour une production moyenne à haute nous devrons utiliser des pots d’une capacité de 50-70L en effectuant diverses transplantations, en commençant par des pots petits et en terminant avec celui de 70L. Nous pouvons remarquer que plus il y a de rempotages, plus les plantes posséderont une distance internoeudale courte, restant ainsi plus compactes et en même temps plus productives.

Microclimat de la zone de culture.

Il sera nécessaire de connaitre le microclimat de la zone ou seront plantées et cultivées les graines de marihuana. Nous devrons savoir si l’environnement de culture dans notre jardinterrasse ou balcon est un milieu humide ou sec, avec un climat ensoleillé, l’exposition du vent, de la pluie, etc.

Si nous savons que des endroits de notre terrasse, balcon ou jardin souffrent d’un excès d’humidité ou d’un coin avec plus d’exposition solaire, etc., nous aurons plus de connaissances des possibles problèmes de culture qui peuvent survenir.

Champs de cannabis

Champs de cannabis

Nous pouvons prendre comme exemple un emplacement très sec, avec une importante exposition solaire, où l’humidité relative est très basse durant l’été et l’automne. Dans ce milieu de culture nous sommes exposés à des nuisibles acariens, comme l’araignée rouge, des micro-acariens, etc…

Au contraire dans un emplacement de culture avec beaucoup d’humidité, peu de ventilation, des températures basses et des pluies automnales nous aurons à coup sûr des nuisibles fongique comme le botrytis, l’oïdium, le phytium, la pourriture racinaire, etc.

Dans les cas où il existe ces facteurs environnementaux extrêmes nous pouvons tailler les parties basses les plus sensibles avec le plus de facilité à être atteintes par des nuisibles. D’un autre côté nous pouvons nous aider en réalisant des applications préventives avec de l’huile de neem ou de la propolis et ainsi éviter les possibles infections ou attaques de nuisibles.

Pour connaître la réussite dans la culture de cannabis il sera donc important de choisir correctement le type de graines de marihuana féminisées ou régulières tout comme l’emplacement où sera réalisée la culture et les préférences de chaque cultivateur.

Comment sortir les plantes de cannabis en extérieur?

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Est il possible de commencer une culture de marijuana outdoor en intérieur?

Les conditions climatiques au printemps pouvant parfois être capricieuses, il semble une bonne idée de commencer la culture des plantes de marijuana en intérieur, avant de les faire fleurir en extérieur. C’est possible, mais il faudra alors respecter quelques conditions particulières que nous allons vous expliquer dans ce guide.

La photopériode naturelle varie selon la saison.

Durée de lumière par jour pour la culture du cannabis

Au printemps en Europe occidentale, la durée de soleil par jour (photopériode) augmente progressivement chaque jour, passant de 12h de soleil par jour au mois de Mars, jusqu’à environ 16h de soleil par jour au mois de Juin. Au mois de Juillet les jours commencent à diminuer, ce qui pousse les plantes de marijuana à entrer en floraison entre la mi-Juillet et la mi-Août, selon la précocité des plantes et la latitude de culture de la marijuana.

Pour la croissance du cannabis en intérieur, il est souvent conseillé de donner aux plantes de cannabis une photopériode de 18h de lumière par jour (cycle 18/6). Mais que se passe t il si l’on place en extérieur au printemps (avant mi-juin) une plante ayant commencé sa croissance avec 18h de lumière par jour ?

  1. La plante de cannabis ne reçoit plus qu’entre 12 et 16h de lumière par jour, cette subite diminution de la photopériode risque fortement de la pousser à entrer en floraison.
  2. Cependant comme la photopériode augmente progressivement chaque jour (de quelques minutes) jusqu’au 21 Juin, les plantes de marijuana vont rapidement arrêter leur floraison pour essayer de repasser en croissance. Ce processus naturel, appelé régénération végétative, est à la fois très long et très stressant pour les plantes. Celles-ci vont alors former de nombreuses feuilles déformées et anormales, avant de réussir à reprendre leur croissance plusieurs semaines plus tard.
  3. Au mois de Juillet les jours commenceront à diminuer, et les plantes repasseront en floraison, cette fois ci pour de bon. Cette floraison après régénération sera hélas réduite en quantité et en qualité.
Il faut prendre en compte la photopériode naturelle pour éviter la régénération végétative des plantes de marijuana

Plante de cannabis en régénération végétative

Comment sortir vos plantes de cannabis sans risques?

Vous avez en fait deux choix (autres que celui de commencer la culture directement en extérieur) :

  1. Faire la croissance de vos plantes de cannabis en intérieur de façon classique en 18/6, mais attendre la fin du mois de Juin pour les sortir.
  2. Faire la croissance de vos plantes en intérieur, mais en suivant la photopériode naturelle de l’extérieur. Par exemple si vous avez en extérieur 14h de lumière par jour, donnez à vos plantes en intérieur 14h de lumière par jour. Lorsque la photopériode naturelle augmente à 14h15 de soleil par jour, réglez votre programmateur pour ajouter 15 minutes de soleil par jour. Avec cette technique très facile à mettre en place, vous pourrez sortir vos plantes en extérieur durant le printemps!
Dans de bonnes conditions, le cannabis peut former de gros arbres

Jorge Cervantes et cannabis outdoor

A noter que ces conseils ne concernent pas les variétés de cannabis autoflorissantes. Celles-ci n’étant pas sensibles à la photopériode, vous pouvez si vous le souhaitez commencer leur culture en intérieur (l’idéal sera alors de leur donner 20h de lumière par jour), et les passer en extérieur quand bon vous semblera, sachant qu’elles fleuriront dans tous les cas après environ 3 à 4 semaines de croissance.

Quelles autres précautions prendre lorsque l’on sort les plantes de cannabis?

Énorme plante de marijuana outdoor

Cannabis en extérieur

Tout d’abord, il faut savoir que la plante de cannabis mettra toujours un certain temps à s’adapter à son nouvel environnement, notamment à cause du changement de luminosité et de conditions climatiques. Ce ralentissement de la vigueur des plantes peut parfois diminuer voir éliminer le bénéfice apporté par un début de culture à l’intérieur.

La puissante lumière du soleil, beaucoup plus riche en rayons UV que les ampoules de culture du cannabis en intérieur, peut être agressive pour les plantes qui ont eu leur début de vie sous lumière artificielle. Il convient donc de ne pas les exposer directement en plein soleil, mais de les adapter progressivement, en plaçant tout d’abord les plantes à l’ombre, puis en leur donnant de plus en plus de temps de soleil jour après jour.

Faute de période d’adaptation, des plantes placées directement en plein soleil pourront montrer des signes de brûlure ou de décoloration (blanchiment) des feuilles. Il faudra alors que la plante fasse de nouvelles feuilles, ce qui la ralentira d’avantage.

Le cannabis peut atteindre plusieurs mètres de hauteur en extérieur

Grosse plante de marijuana outdoor

Un dernier point important : durant la croissance des plantes, des phytohormones de croissance s’accumulent au sein de ses tissus (feuilles..). Lorsque les jours commencent à diminuer, à la fin du moins de Juin, le taux de phytohormones stimulant la floraison de la plante augmente progressivement, jour après jour, alors que le taux de phytohormones de croissance de la plante commence à diminuer.

La floraison ne se déclenchera que lorsque les taux de phytohormones de la plante seront favorables à la floraison, c’est pourquoi en extérieur plus la durée de croissance sera longue, et plus la plante mettra de temps pour passer en floraison, ce qui retardera d’autant la date de la récolte! Commencer la culture le plus tôt possible dans l’année n’est donc pas toujours le meilleur choix.

Certaines variétés de cannabis sont réputées pour leur précocité, c’est à dire qu’elles entrent en floraison plus rapidement, dès que la photopériode commence à diminuer. On peut par exemple citer la Early Maroc de Philosopher Seeds en graines féminisées, ou la Early Queen de Mr Nice Seeds en graines régulières.

La culture de marijuana sous serre peut donner de très grosses plantes

Culture de cannabis sous serre

Culture de cannabis et compost maison

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Qu’est ce que le compost?

Le compost est un engrais organique idéal, issu de la décomposition contrôlée de tout type de matière organique, solide ou semi-solide. Différents micro organismes se chargent de dégrader les résidus organiques jusqu’à les convertir en un produit assimilable par les plantes de cannabis.

Le compost peut être acheté sous différentes formes, dans la nature le processus de fabrication se réalise seul, et si nous le produisons nous mêmes nous pourrons alors, en plus de disposer d’un engrais riche pour notre plantation de cannabis, recycler nos déchets organiques pour collaborer activement au bien-être de la planète.

Processus de compostage

Processus de compostage

Comment utiliser le compost

Utilisation en pot pour la culture de cannabis en extérieur. La proportion sera d’une part de compost pour trois parts de terre légère en nutriments (de type Light Mix) pour les plantes de cannabis. Lors de cultures de longue durée en extérieur nous pourrons effectuer un second apport lors du dernier rempotage, à condition qu’il s’agisse de compost mature; si ce n’était pas le cas il ne faudrait pas l’enterrer, pour éviter son contact direct avec les racines ou le tronc.

Les lombrics travaillent le substrat

Les lombrics travaillent le substrat

Utilisation en pot en intérieur. La même proportion qu’en extérieur sera recommandée, il est très important de vérifier que le compost soit mûr et ne contienne pas de champignons, mouches ou autres parasites, les conditions de culture de cannabis en placard étant très favorables au développement des insectes et maladies.

Utilisation en pleine terre. Si nous avons la chance de disposer d’un potager dont une partie est dédiée au cannabis, le compost deviendra rapidement notre meilleur allié. Nous pourrons réaliser au moins 3 apports par an, à raison de 2Kg de compost par mètre carré. Le premier se fera juste après la récolte du cannabis, le compost pourra alors être frais, de seulement 2 ou 3 mois, les micro organismes présents dans la terre feront leur travail de décomposition et s’ils en ont l’opportunité, les lombrics apprécieront un sol si riche, qu’ils travailleront en s’alimentant. Le second apport de compost se fera quelques semaines avant la germination des graines, il devra être mature et libre d’agents pathogènes, on le mélangera au sol jusqu’à obtenir une terre homogène. La dernière application se fera lorsque les plantes auront déjà quelques mois de vie, le compost devra être mature, il conviendra d’éviter son contact direct avec les racines ou le tronc.

Micro vie bénéfique

Micro vie bénéfique

Utilisation de compost Guerrilla. Le transport des matériaux jusqu’au lieu de culture en guerilla étant parfois difficile, une bonne solution consistera à concevoir un tas de compost directement à proximité de la culture. Comme pour celui fabriqué à la maison, il faudra tamiser le compost obtenu avant de l’appliquer. Du fait de la lixiviation engendrée par le ruissellement de la pluie, notre compost pourra s’avérer moins riche que celui réalisé en conditions optimales, mais il demeurera efficace en améliorant la structure du sol et en réduisant les besoins en eau.

Utilisation en paillage. En appliquant une couche de compost très mûr sur la couche supérieure de la terre nous éviterons la formation de mauvaises herbes qui entreraient en compétition avec nos plantes de cannabis, et servira d’engrais organique léger tout en protégeant la vie bactérienne du sol des rayons solaires qui pourraient les affecter.

Thé de compost. En provoquant volontairement la lixiviation du compost nous obtiendrons un engrais organique liquide riche en nutriments. Une technique pour fabriquer ce thé de compost consistera à remplir un sac de toile avec un kilo de compost, en l’empêchant de sortir, avant de plonger ce sac dans un bac d’eau dans lequel nous le laisserons macérer 12 heures. L’arrosage peut se faire directement avec ce thé, si le temps de macération est supérieur à 12 heures il faudra toutefois le diluer à l’eau avant de l’appliquer aux plantes.

Avantages du compost

  • Le compost présente de nombreuses qualités, qu’il convient de connaître pour optimiser son utilisation et profiter de tout son potentiel.
  • Son origine 100% organique favorisera les propriétés organoleptiques des plantes de cannabis.
  • Agit comme récupérateur organique des sols, améliorant ses propriétés, augmentant la diversité de la vie microbienne, et sera ainsi très bénéfique aux sols pauvres ou abîmés.
  • Réduit la nécessité d’appliquer des engrais car il diffusera des oligo-éléments, macro et micro éléments et nutriments qui nourriront les plantes de cannabis, en plus de favoriser l’assimilation des nutriments apportés lors d’un arrosage avec engrais.
  • Permet une meilleure rétention d’eau. Cette qualité est très favorable dans les cultures où le cannabis peut souffrir de stress hydrique, comme par exemple en guerilla.
  • Le compost est également une excellente couverture ou paillage qui empêchera les herbes indésirables de coloniser le substrat, en plus de protéger la vie bactérienne du sol des radiations solaires.
  • En plus de nourrir la terre, sous ses premières formes il sert d’aliment et favorise la procréation des lombrics, nous offrant un magnifique humus de lombric dont nous parlerons dans un prochain article.
  • Environ 40% du poids de notre poubelle domestique correspond à des restes organiques, qui normalement finiront à la décharge, et s’ils sont mal traités pourront polluer le sol et les nappes phréatiques, ainsi que participer à l’effet de serre. Le compost est donc aussi une excellente initiative écologique.
  • En réalisant notre propre compost, nous fermerons quasiment le cercle végétal en convertissant le problème des déchets en une solution verte pour fertiliser notre potager, et produire de nouveaux fruits et légumes, dont une partie retournera sur le tas de compost après la récolte…

Types de composteurs

Composteur en plastique

Composteur en plastique

Nous pouvons composter n’importe où, selon l’espace disponible et nos exigences esthétiques, il sera même possible de conserver une attitude positive en appartement, nous vous détaillerons quelques unes des alternatives envisageables.

Composteur commercial. Sans doute le plus rapide et le plus commode à mettre en place, généralement fabriqué en plastique, comporte une ouverture sur la partie supérieure pour introduire les déchets organiques, et une porte sur la partie inférieure pour récupérer le compost mature. Avec ce type de composteur nous évitons les problèmes d’animaux attirés par les déchets, son aspect est idéal pour composter à la maison.

Bidon  composteur

Bidon composteur

Composteur en bidon. Si nous disposons d’un grand bidon ou baril de plastique, il suffira d’y percer une trappe pour glisser les restes végétaux, et une porte sur le fond pour récupérer le compost.

Grand composteur en bois.

Grand composteur en bois.

Composteur en bois ou en briques. Si nous en avons le temps et disposons de matières premières, la construction d’un composteur en bois ou briques peut se révéler être une expérience gratifiante. Nous penserons là aussi à concevoir une petite porte sur la partie supérieure pour ajouter la matière organique, nous utiliserons pour la façade des planches de bois qui pourront être retirées individuellement en les faisant glisser horizontalement, pour faciliter le contrôle et la récupération du compost mature.

Le volume dépendra de l’espace, mais pour un compostage efficace et de qualité il est recommandé de ne pas excéder 1m3 par composteur: ainsi, si nous disposons d’un grand jardin qui produira une quantité considérable de déchets verts, il sera plus avantageux de bâtir plusieurs petits composteurs, qu’un seul d’un volume trop important pour un travail homogène et un contrôle efficace du travail de compostage. Nous pourrons ainsi disposer de composts à différents stades de maturation d’un bac à l’autre.

Compost en grillage. Une simple grille métallique peut se convertir en composteur en quelques minutes, il suffira d’en relier les extrémité de façon à former un rouleau que nous fixerons au sol à la verticale. Cette méthode implique une grande aération de la matière: il faudra donc être vigilant quant à l’humidité et aux températures dans le tas de compost. Ces installations sont idéales au jardin.

Composteur en grillage

Composteur en grillage

Le composteur sera placé dans une zone ombragée et protégée des vents dominants, à proximité d’une source d’eau et d’un volume permettant facilement de le remuer ou de prélever le compost mûr. Il sera important de le protéger de la pluie pour éviter une lixiviation des nutriments trop important. Concernant le montage en lui même de ces composteurs, nous sommes certains qu’avec un peu de temps et d’expérience vous pourrez sans problème laisser s’exprimer votre imagination au service du recyclage, pour des composteurs aussi efficaces qu’esthétiques!

Ingrédients pour la fabrication du compost

Pendant la préparation du compost, nous pourrons observer quantité de formes de vie différentes qui participent au processus, insectes, vers, bactéries et champignons feront du compost une matière vivante. Pour maintenir le cycle naturel nous devrons éviter l’usage d’insecticides, fongicides ou tout type d’élément qui pourrait mettre en danger cet équilibre.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le compost sont l’eau , l’oxygène, l’azote et le carbone.

  • Eau. Le mélange doit être humide mais non détrempé. Pour vérifier l’humidité du compost, nous pourrons en presser délicatement un échantillon entre nos mains: s’il est coulant, il est trop humide. Au contraire si même en le pressant fortement il n’en sort aucun jus, le compost est sans doute trop sec. L’idéal est qu’il en coule quelques gouttes en pressant, et que notre main reste légèrement humide, ceci représentant un niveau d’humidité optimal.
  • Oxygène. Les micro-organismes chargés de la décomposition meurent sans oxygène. Si le mélange est trop humide et de texture trop pâteuse, l’oxygène pénétrera très difficilement. Il faudra alors remuer le tas de compost pour l’enrichir en oxygène pour garantir le développement des micro organismes et faciliter ainsi une décomposition sans odeur.
  • Azote. Ce sont les matériaux appelés matière verte, parmi lesquels nous utiliserons le plus souvent: restes de cuisine, fruits, végétaux, tontes de gazon, fumier, marre de café, feuilles ou sachets de thé, restes de feuilles vertes ou déchets de tailles d’entretien.
  • Carbone. Aussi appelé matière marron: restes de plantes sèches (branches et troncs), paille, cendres de bois, carton, papier, sciure et cheveux. Il est déconseillé d’employer du papier ou carton présentant de l’encre de couleur, les restes de bois, cendres ou sciure doivent être exempts d’huiles, peintures ou autres produits chimiques qui altèrent la qualité du compost.
Plantes de cannabis nourries au compost

Plantes de cannabis nourries au compost

Pour « nourrir » son compost, les produits suivants sont déconseillés: conserves salées, plantes malades, défécations de chiens ou chats, graisse ou tout matériel contenant des traces de produits chimiques. Les restes de poissons, viandes, produits laitiers, huiles ou salades peuvent être ajoutées au composteur, même si ce n’est pas recommandé du fait de l’odeur désagréable qu’ils génèrent si la fermentation et la décomposition ne sont pas stables et homogènes, et des nuisibles que ces produits attireront (chiens, chats, rongeurs, insectes…puis leurs prédateurs comme les serpents par exemple).

Processus de fabrication du compost

Que composter?

Que composter?

Avant d’incorporer les déchets au compost, il conviendra de les mixer ou de les couper en cubes de moins de 5 cm pour favoriser une décomposition rapide, se traduisant également par une meilleure aération, simplifiant le processus de compostage.

Il existe différentes formules pour préparer le compost, l’idéal étant d’avoir un mélange homogène des composants, une humidité stable, et aérer au moins une fois par semaine; il est de toute manière très intéressant d’expérimenter par soi même pour comparer les différents résultats selon les méthodes appliquées.

Une proportion fréquente est ¾ de matière marron (carbone) et ¼ de vert (azote), il est aussi possible de mélanger deux parts d’une matière sèche pour une part de matière humide, dans ce cas il faudra une attention spéciale, et remuer le mélange au moins une fois par semaine.

Si le composteur n’est pas en contact direct avec la terre, il faudra en ajouter une couche pour commencer, afin d’apporter une base de micro organisme à notre futur compost. Nous intercalerons ensuite une couche de 15 cm de matière marron, puis 10cm de matière verte.

À chaque couche ajoutée, il conviendra d’arroser sans noyer le mélange, si c’était le cas quelques poignées de feuilles sèches rectifieront rapidement cela.

Pour apporter des minéraux, nous disposons toutes les deux couches un peu de cendre de bois non traité ainsi qu’un peu de calcium (chaux) pour contrôler le pH, nous mélangerons alors le tas pour une action homogène.

Composteur maison en bois

Composteur maison en bois

Pour accélérer le processus, on utilisera des activateurs comme par exemple le purin d’orties, les moins scrupuleux pourront simplifier la préparation en arrosant d’une solution composée à 10% d’urine humaine diluée dans de l’eau, idéalement extraite d’une personne ne prenant pas de médicaments. On pourra aussi recourir au fumier d’animaux herbivores pour activer et stimuler le compost, de préférence en extérieur, à moins de disposer d’une bonne expérience du compostage pour éviter les déconvenues.

Si l’on ajoute des restes de repas, il faudra les recouvrir de feuilles sèches et morceaux de carton, s’ils restaient à découvert la procréation des mouches serait facilitée, et leurs oeufs disséminés dans notre compost pourraient par la suite se traduire par des risques d’infections de la mouche noire qui apparaissent dans les terreaux pour cannabis.

Lorsque commence la décomposition, la température peut atteindre 50/60ºC, il ne faudra pas la laisser dépasser 70ºC ni descendre sous 30ºC. Nous maintiendrons la température en remuant et en arrosant le compost pour que la décomposition ne soit pas interrompue.

Contrôler l’humidité, vérifier que la matière ne soit ni sèche ni saturée; pour cela les arrosages se feront environ tous les 3 à 4 jours selon les conditions climatiques.

Aération mécanique du compost

Aération mécanique du compost

Remuer régulièrement le compost oxygénera la matière et aidera à accélérer la maturation.
Si le compost a été correctement réalisé, il sera prêt entre 3 et 6 mois, s’il n’a pas été correctement oxygéné il pourra demander jusqu’à un an pour être prêt à être utilisé.
Nous saurons que notre compost est prêt lorsqu’il dégagera une odeur typique de forêt, sera d’une couleur sombre, on ne pourra plus distinguer de déchets et la température sera redescendue à +/- 20º, il sera alors temps de recourir à une grille métallique aux mailles d’environ 1cm de largeur pour filtrer et tamiser le mélange, les déchets retourneront dans le tas de compost en cours de maturation.

Le compost récolté demandera 10/15 jours d’aération pour terminer sa maturation, perdre de l’humidité et cesser complètement le travail de décomposition des micro organismes comme les bactéries que nous pouvons trouver dans d’autres produits comme par exemple les perles Bactohemp. Une fois mûr et sec, on pourra le stocker en sacs hermétiques, en vérifiant l’absence d’un éventuel excès d’humidité qui pourrait se traduire par la putréfaction.

Par mesure de sécurité, nous pourrons tester la qualité du compost avant de l’utiliser en y faisant germer 10 graines de lentilles, dont un minimum de 8 à 9 graines devront germer: dans le cas contraire, il est fort probable que le compost soit de mauvaise qualité (à condition bien sûr de réaliser le test avec des semences issues d’un lot ne présentant aucun problème de germination en conditions normales).

Solutions aux problèmes de compost

Voici quelques exemples des soucis les plus fréquents pouvant survenir lors de la préparation du compost, ainsi que les solutions qui pourront être envisagées pour y remédier.

  • Mauvaise odeur. Elle peut être due à un excès d’azote ou d’humidité, dans les deux cas nous pourrons ajouter du carton, des feuilles sèches ou du papier. Cette odeur peut aussi provenir d’un manque d’oxygène, il suffira alors de retourner le mélange pour l’aérer et résoudre ce problème.
  • Odeur d’ammoniac. Lorsque le tas de compost est trop grand son poids peut finir par compresser le mélange en générant cette odeur désagréable.
  • Le mélange ne chauffe pas. Normalement ceci est du à un manque de matières riches en azote, en plus d’ajouter des déchets verts, un purin d’ortie ou de l’eau enrichie d’engrais de croissance corrigeront cela. Le mélange peut également ne pas chauffer en cas de manque d’oxygène, ou d’excès ou de manque d’eau.
  • Mouches et autres insectes. Il ne sont pas un vrai problème mais peuvent être dérangeant; couvrir les restes alimentaires de feuilles mortes, de paille ou de sciure de bois. Les fourmis pourront être évitées en cultivant de la lavande au pied du composteur.
  • Excès ou manque d’humidité. Nous le corrigerons en ajoutant des feuilles sèches ou de l’eau selon le cas, avant de remuer énergiquement le tas pour le rendre homogène.

Merci beaucoup pour votre attention, nous vous souhaitons un bon compostage!


Comment cultiver discrètement du cannabis en extérieur

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Comment camoufler ses plantes de marijuana

Cannabis camouflé dans un olivier.

Cannabis camouflé dans un olivier.

Il est chaque année plus compliqué d’auto-produire son cannabis en extérieur, non pas à cause des insectes, des maladies ou du climat parfois difficile… l’ennemi numéro un des cultivateurs de marijuana est le voleur.

A travers cet article nous souhaitons partager avec vous une méthode de dissimulation pour cultiver des plantes de cannabis d’une façon plutôt curieuse et un peu plus sûre.

Avec la multiplication des informations et le nombre de personnes s’initiant à l’auto-production de cannabis, il est quasiment impossible de trouver une zone de culture où personne ne reconnaîtrait cette plante si particulière.

Si vous disposez d’un petit jardin, avec des arbres fruitiers, des oliviers ou autres grandes plantes ornementales, les choses se facilitent.

Sinon, vous pouvez essayer cette méthode de camouflage en pleine nature en adaptant la technique sur des arbres que vous trouverez dans des parcelles dont vous devrez toujours être le propriétaire.

Matériaux requis.

  • Tube en PVC de 150 mm. de diamètre et environ 2 mètres de long. (selon l’arbre).
  • Brides, fil de fer ou corde.
  • 50L de substrat Light Mix ou similaire.
  • Lombricompost
  • Guano de chauve souris.
  • Bio Super Mix de Plagron.
  • Graines ou boutures de cannabis (dans le cas présent, graines de la variété Queso de Kannabia).
  • Un tube de polyuréthane projeté.
  • Peinture mate marron ou gris verdâtre.

Construction du pot-tube pour le camouflage du cannabis

Projection du polyuréthane sur le tube pvc.

Projection du polyuréthane sur le tube pvc.

A une quarantaine de centimètres de la base d’un arbre, ici des oliviers, nous creuserons un trou d’environ 25cm de large pour autant de profondeur.

Sur la partie extérieure du tube en PVC, nous projetterons le polyuréthane, de préférence de haut en bas pour éviter que la mousse ne coule du tube. Nous préserverons une portion de 25cm, qui sera destinée à être enterrée.

Une fois le tube sec, à l’aide d’un cutter et de papier de verre nous lui donnerons l’aspect d’un tronc d’arbre en travaillant la mousse, avant de la peindre pour lui donner un aspect aussi réaliste que possible.

Nous fixons alors notre tube dans le trou, la partie sans mousse dans la terre. Il restera de l’espace sur les côtés, que nous comblerons avec la terre préalablement extraite, en tassant au maximum. Ensuite nous arroserons pour fixer le substrat et que celui ci reste ferme.

La partie supérieure du tube sera fixée à la branche la plus proche avec une bride, un fil de fer… ou tout matériau nous permettant une fixation efficace. Une fois installé, le tube-pot mesure environ 1.80m et il est prêt à être rempli de bonne terre pour la culture du cannabis.

Préparation du substrat et mise au point du camouflage

Aspect du polyuréthane prêt à être peint.

Aspect du polyuréthane prêt à être peint.

Hormis le choix des graines de cannabis, il est très important pour une culture réussie, d’utiliser un substrat de qualité. Pour remplir le tube-pot nous aurons besoin d’environ 50L de substrat pour cet exemple, en utilisant des amendements organiques il faudra bien sûr réaliser le mélange de façon homogène avant de remplir le tube.

Pour préparer le substrat il nous faudra un espace propre, un bac ou bidon en plastique de 100 litres pourra par exemple convenir. Nous y viderons le sac de terreau, avant d’y incorporer le lombricompost, le Guano et le Bio Super Mix dans les quantités recommandées par les fabricants.

Nous mélangerons aussi uniformément que possible, cette étape étant primordiale pour une répartition des nutriments optimale et une assimilation idéale tout au long de la culture, il faudra donc faire preuve de patience et de perfectionnisme. Nous pourrons utiliser du guano de chauve souris en granulés, qui a l’avantage de se libérer progressivement.

Détail de la fixation du tube.

Détail de la fixation du tube.

Une fois le mélange terminé, nous l’introduirons dans le tube, avant d’arroser avec 10 à 20 litres d’eau, pour que le substrat se mette en place, on rajoutera alors du terreau si besoin.

Si l’on ne réalise pas scrupuleusement cette étape, nous prendrons le risque que le terreau se tassant avec le temps, une partie de la plante soit dans le tube, où l’humidité grimpera en flèche, favorisant l’apparition de moisissures. Dans ce cas, il faudra tailler les parties situées à l’intérieur du tube.

Lorsque nous sommes certains que le substrat ne s’affaissera plus et qu’il sera à une vingtaine de centimètres du bord, nous pourrons procéder à la transplantation.

Comment transplanter les plantes de cannabis

Dans ce cas, la variété cultivée est la Queso de Kannabia, à partir de graines. Bien sûr, l’expérience peut être réalisée avec n’importe quelle autre génétique, issue de graines ou boutures, en prenant en compte le type d’arbres dont nous disposons. Par exemple, nous pourrons aussi cultiver des variétés autoflorissantes en technique camouflage, mais 30 litres de substrat suffiront largement: le tube-pot sera plus court, et plus adapté aux arbustes ou gros buissons.

A partir de graines: il faudra d’abord faire germer les graines de marijuana, puis une fois le germe sorti nous les transplanterons dans un pot de moins d’1 Litre que nous placerons dans une pièce ensoleillée. Après environ 10 à 15 jours, lorsque les racines auront bien colonisé le pot, nous pourrons rempoter les plantules dans le pot tube, en utilisant de la terre enrichie de 20% d’humus de lombric, avant d’arroser avec du stimulateur de racines.

A partir de boutures: une fois les clones enracinés, à l’aide d’un gel d’enracinement, nous les transplanterons dans le tube de la même manière que les plantules issues de graines.

Comment arroser et apporter l’engrais?

En utilisant ce mélange pour le substrat nous n’avons pas eu besoin d’effectuer des apports en nutriments, et ce pour toute la culture, mais il est toujours possible de recourir aux engrais liquides, pour compléter la nutrition de la plante. Si l’on arrose avec une eau à Ph autour de 6.0, tous les nutriments pourront être assimilés correctement pour que la plante s’épanouisse, cet aspect est important, dans certains cas un test du PH de l’eau d’arrosage vaudra le meilleur des stimulateurs ou additifs.

Arrosage par la partie inférieure.

Arrosage par la partie inférieure.

Le mélange choisi et la décision de ne pas apporter de fertilisants liquides est un choix complètement personnel, dans vos expériences vous pourrez bien sûr adapter le substrat et l’engraissage selon vos habitudes et préférences.

Avant d’arroser, il faudra inonder le pied du pot, afin de favoriser le passage des racines de l’intérieur du tube vers la pleine terre, où elles trouveront plus facilement de l’humidité en cas de chaleur. Surtout pendant les deux premiers mois, nous arroserons également par la partie supérieure du tube, ce qui pourra être facilité avec des accessoires comme un tube d’arrosage à l’extrémité courbée.

Face à la difficulté à sous peser le pot pour estimer la sécheresse du pot, il faudra recourir à notre sens de l’observation pour estimer l’état de nos plantes de cannabis et agir en conséquence avant un stress hydrique, que ce soit pour un manque ou un excès. La connaissance de la variété cultivée et l’expérience permettront bien sûr de faciliter cette étape. Nous pouvons recommander le produit Regulator d’Aptus pour réduire les nécessités en eau de la part des plantes de marijuana jusqu’à 30%.

Avantages du camouflage des plantes de cannabis

Cultiver du cannabis à deux mètres de hauteur tandis que ses racines atteignent la pleine terre comporte de nombreux avantages.

En se mêlant à la masse végétale de l’arbre, la plante se camoufle parfaitement, et sera bien plus difficilement remarquée par les promeneurs, et autres cueilleurs, plus généralement concentrés sur le sol. Amis, curieux, voleurs, chasseurs, écologistes ou autres personnages en uniformes, ne pourrons détecter les plantes qu’avec une observation très fine et en s’approchant de près, sinon, on ne verra rien! Au niveau de la partie supérieure, on les remarquera très peu, et les plantes mélangées aux feuilles de l’arbre ne seront pas vues par les hélicoptères ou autres jouets volants.

Cannabis complètement caché

Cannabis complètement caché

La longueur de l’espace pour les racines favorise une croissance saine et rapide de celles ci, ce qui se traduira par des plantes fortes et résistantes aux insectes et maladies. Une plante qui se développe à deux mètres de hauteur bénéficie d’une bonne ventilation, ce qui ralentira l’apparition des fléaux.

Queso en tube-pot.

Queso en tube-pot.

Dans ce cas nous avons choisi des oliviers, mais on pourra aussi cultiver dans des citronniers, orangers, amandiers, osiers, lauriers ou toute autre masse végétale abondante, comme des ronciers, qui bien que douloureux par leurs épines, sont une bonne option, étant peu fréquentés par les curieux.

Nous espérons que ces précisions vous aideront pour votre prochaine autoculture de cannabis. Avec votre expérience, vous pourrez adapter et améliorer ce principe de camouflage à vos besoins, contraintes et préférences. Par exemple, comme vous pouvez le voir sur les photos, l’idée de la mousse et de la peinture sur le tube sont venues après la mise en place initiale du système: c’est ainsi que l’on se perfectionne!

Salutations cannabiques à vous tous, et nous n’oublions pas de remercier la contribution de María Otro, merci champion!!

Culture en extérieur: cannabis autoflorissant en Smartpot

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Matériel et engrais utilisés

Dans cet article, nous vous présentons un suivi de culture de variétés de cannabis autoflorissantes en extérieur, en utilisant principalement des Smart Pots. L’objectif de cette culture sera ainsi de tester l’efficacité de ces pots en feutre géotextile pour cultiver les plantes automatiques, dont le système racinaire épanoui permettra une croissance vigoureuse et une floraison abondante.

Deux plantes de deux variétés différentes ont été cultivées pour cette expérience, pour effectuer un petit comparatif: une plante de chaque variété sera cultivée en Smart Pot de 18 L, ce seront nos sujets principaux, et les deux autres graines seront cultivée dans un smart pot de 12L pour l’une, et l’autre dans un pot rond de 11L. Nous devrions donc observer des différences de comportement entre ces plantes, selon le substrat et le contenant choisis.

Cannabis Ruderalis en Russie

Cannabis Ruderalis en Russie

Matériel utilisé pour la culture de plantes de cannabis à floraison automatique

  • 2x Smart Pot 19.3L
  • 1x Smart Pot 11.6L
  • 1x pot rond en plastique blanc 11L
  • Terre All Mix Bio Bizz
  • Stimulateur de racines Canna Bio Rhizotonic
  • Stimulateur végétal Naturcannabis
  • Engrais de croissance Naturcannabis
  • Engrais de floraison Naturcannabis
  • Atami B’cuzz Blossom Builder
  • 2x graines de Royal Cheese Auto de Royal Queen Seeds
  • 2x graines de Flash Babylon de Samsara Seeds

Comme il est déconseillé de transplanter les variétés autoflorissantes, ce qui retarderait leur développement, nous les avons directement placées dans les pots définitifs. Une fois la liste des achats préparée, et le matériel acquis, nous sommes prêts à commencer la culture. Le temps de rouler un joint et au travail!

Germination et période de croissance des autoflos

Flash Babylon 2 semaines de croissance

Flash Babylon 2 semaines de croissance

La germination a été faite pendant la dernière semaine de mai, pour profiter ainsi de la fin du printemps et obtenir des plantes à la production intéressante grâce à la luminosité intense de juin et juillet.

La technique de germination des graines entre deux assiette a été utilisée pour les deux graines destinées aux Smartpot de 18L, et les deux autres ont été mises à germer directement dans le pot, à un demi centimètre de profondeur. Après une semaine toutes étaient sorties et commençaient leur développement en toute normalité. Nous avons commencé l’application hebdomadaire de Bio Rizhotonic, pour faciliter l’enracinement, ce qui se remarquait déjà en deuxième semaine de floraison par l’aspect robuste des plantes, qui présentaient déjà quelques nœuds et de belles feuilles.

Arrivés à ce point, passée la troisième semaine et constatant que les plantes présentaient leurs premiers boutons floraux, nous avons commencé les apports nutritifs avec l’engrais de floraison Naturcannabis, et le stimulateur végétal de la même marque, tandis que nous avons arrêté le stimulateur de racines en constatant que les plantes ne grandissaient plus et allaient se concentrer sur la floraison.

Floraison de cannabis automatique

Pendant les deux premières semaines de floraison nous avons observé les premiers pistils blancs, surtout sur les pointes mais envahissant peu à peu les ramifications, qui se sont bien développées sur le plan horizontal pour occuper au mieux l’espace disponible.

Comme nous le voyons sur ces photos, les Royal Cheese Auto ont une structure plus verticale et compacte, avec 3 ou 4 branches secondaires, tandis que les Flash Babylon de Samsara grandissent avec les entre noeuds espacés, plus hautes et élancées, et produisent plus de ramifications.

Royal Cheese Automatic

Royal Cheese Automatic

Variété Flash Babylon

Variété Flash Babylon

À partir de la troisième semaine, la floraison s’est intensifiée, les fleurs grossissant presque à vue d’oeil sur l’intégralité des plantes.

Les Royal Cheese de la banque de graines Royal Queen Seeds ont privilégié la tête centrale, mais quelques têtes satellites se sont toutefois bien épanouies.

Du côté des Flash Babylon, les fleurs apparaissent à chaque noeuds et de façon subtile sur toutes les branches, ce qui laisse présager une floraison abondante.

Apex de Flash Babylon

Apex de Flash Babylon

Pour renforcer la production (et par curiosité, il faut bien l’avouer) nous avons choisi de tester un supplément de floraison Atami de type PK, l’Atami Blossom Builder pendant 3 à 4 semaines, aux doses maximales recommandées par le fabriquant. Nous continuons les apports en engrais de floraison de base et stimulateur de floraison de 2 à 3 fois par semaine, en s’assurant que les plantes ne montrent pas de signes de carences ou d’excès.

Pendant les 4e et 5e semaines de floraison, les fleurs ont épaissi, spécialement sur les plantes automatiques de Royal Queen Seeds, qui ne cessent de produire des fleurs sur la tête principale. Les plantes sont assez feuillues, et demanderont quelques efforts pour la manucure, mais l’odeur intense qui s’en dégage laisse présager que le défi en vaut la peine.

Quant aux génétiques de Samsara, les fleurs se développent également, mais avec une tendance à la croissance verticale, qui continue pendant une partie de la floraison, ce qui ralentit légèrement la maturation des fleurs, réparties sur toute la plante. La structure en forme de sapin est appréciable pour une plante de cannabis, chaque tête étant idéalement exposée au soleil au long de la journée.

Royal Cheese Auto en cours de maturation

Royal Cheese Auto en cours de maturation

Flash Babylon en forme de sapin

Flash Babylon en forme de sapin

Lors de la semaine 6 de floraison, les plantes étaient couvertes de fleurs charnues, présentant déjà une grande quantité de résine. Ce fût plus flagrant sur les Royal Cheese auto, ainsi qu’une des deux Flash Babylon (deux phénotypes légèrement différents s’étant exprimé, autant au niveau de la structure floral, que de la production ou des ramifications), l’autre phénotype était tout de même résineux mais quelques jours étaient encore nécessaires pour le voir produire de la résine à son niveau maximal.

Apex de la Flash Babylon retardataire

Apex de la Flash Babylon retardataire

Fin de culture de cannabis auto

Il s’agit de la dernière semaine au cours de laquelle les plantes recevront des engrais, car nous allons essayer d’optimiser les propriétés organoleptiques de chaque génétique au maximum. Sans réaliser de lavage de racines, nous nous contenterons d’arroser à l’eau sans engrais pour inciter les plantes à puiser dans leurs réserves pour se fournir les derniers éléments nutritifs dont elles ont besoin pour finir leur maturation.

Une fois en septième semaine, les têtes prennent leur aspect final, gonflées et résineuses, ne cessant de grossir jour après jour. C’est le bon moment pour commencer à observer les trichomes en utilisant une loupe de 60x ou plus. En comparaison, les fleurs des Royal Cheese sont dures comme la pierre, avec des inflorescences qui s’entassent, totalement enrobées de cristaux de résine. La couleur des fleurs est vert pâle, voir gris, du fait des reflets de la résine, pour un effet visuel incroyable.

Les Flash Babylon ne sont pas en restes, celle semée dans le Smart Pot de 18L a formé des fleurs rondes et compactes, baignant dans la résine, tandis que sa sœur a généré des têtes spongieuses, mais présentes sur toute la plante, réparties sur les branches. Petit à petit s’élabore le THC, au fil de la maturation des trichomes.

Flash Babylon en fleurs

Flash Babylon en fleurs

On remarquera que la terre perd progressivement ses réserves nutritives et les plantes attaquent le rinçage, période de nettoyage pendant laquelle elles devront puiser dans les réserves de leurs feuilles. Peu à peu, les feuilles passeront du vert au jaune puis marron, ne flétrissant que lorsqu’elles ne contiennent plus rien d’assimilable par les plantes. Ce processus se prolongera jusqu’à la récolte, en essayant de ne pas trop forcer les plantes, ni qu’elles ne manquent d’eau.

En fin de septième semaine, début de huitième, nous commençons à clairement distinguer cette sénescence sur les Royal Cheese, comme en atteste la photo suivante. Nous pourrons aussi remarquer que la floraison a été plus abondante sur la plante cultivée dans le pot rigide de 11L par rapport au SmartPot de même volume. Ceci est principalement dû à un excès d’eau causé par les aléas météorologiques, qui ont saturé le substrat: les racines n’ont pas pu se développer avec assez de vigueur avant le passage en floraison ce qui se traduit par une floraison plus timide, la plante n’ayant pas accès à autant de ressources qu’avec un système racinaire fort.

Royal Cheese Auto pleines de têtes

Royal Cheese Auto pleines de têtes

De la huitième à la neuvième semaine, l’aspect des plantes était parfait, avec pratiquement toutes les feuilles jaunies, et les fleurs compactes et bien gonflées. En observant la résine on constate que les trichomes sont laiteux, et qu’ils commencent à légèrement se plier, indiquant la fin de la maturation. Il n’y a pas encore de trichomes ambrés, mais plus de la moitié des pistils sont déjà oxydés. Le taux de cannabinoïdes de la plante ne cesse d’augmenter. Le moment de la récolte approche!

Royal Cheese Auto prête à être récoltée!

Royal Cheese Auto prête à être récoltée!

En début de neuvième semaine, les trichomes des plantes commençaient à se courber et certains prenaient des teintes marron, signe du moment parfait pour récolter. Les autoflorissantes RQS ont été coupées en premier, et les Flash Babylon ont demandé une semaine de plus pour arriver à maturité.

Royal Cheese Auto 11L Royal Cheese Auto en pot de 18L Flash Babylon 11 et 18L Royal Cheese 1° semaine de floraison Flash Babylon première semaine de floraison Royal Cheese 18L qui développe ses branches Flash Babylon qui commence à épaissir Royal Cheese Auto deuxième semaine de floraison Royal Cheese Auto en Smartpot de 18L Royal Cheese Auto 3° semaine de floraison Royal Cheese 2° semaine de floraison RCA vue de haut Flash Babylon en début de floraison Flash Babylon en Smart Pot de 18L, 3° semaine de floraison RCA 18L jaunissante RCA en smart pot 18L, 4° semaine de floraison L'apex vu du ciel Apex RCA en 11 litres Sous les feuilles, les fleurs RCA 11L Tête principale Tête principale FB 18 litres RCA 11 litre pleine de têtes RC et sa tête centrale très compacte RCA 11L en rinçage Pose... Pointe principale RCA Smart pot 18L Apex FB Smart pot Pointe FB Smart Pot de 11L Macro apex RCA Le quid de la question Maturation en cours... Flash Babylon 11L 6° semaine de floraison FB 11L 5° semaine de floraison Flash Babylon 11L Apex FB retardataire FLash Babylon, Smart Pot 11L, en fleurs FB sixième semaine de floraison FB jaunissante Les têtes principales sont dures comme la pierre Fin de floraison Détail RCA Smart Pot 18 Litres Apex FB Apex FB 18L Détail apex FB Détail point FB Smart pot Royal Cheese en début de séescence Les Flash Babylon en 7° semaine de floraison L'apex massif de la RCA en 11L De près De plus près De côté Apex FB 11L Apex RC Flash Babylon en huitième semaine Détail Apex FB 11L Flash Babylon bien mûre FB 18L à point RCA 9° semaine de floraison Macro apex FB en 8L RCA 18 litres prête à être récoltée Aspect de la FB en huitième semaine de floraison RCA 11L avant la récolte RCA d'en haut Têtes de RCA

Culture de cannabis à floraison automatique

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Plate Mikromachine cultivée en extérieur

Plante Mikromachine cultivée en extérieur

Les plantes de cannabis autoflorissantes sont à la mode, de nombreux cultivateurs appréciant leur leur petite taille ou la rapidité de leur cycle de culture, qui fait de ces génétiques un incontournable de la saison estivale en extérieur, en compagnie de plantes classiques, régulières ou féminisées.

Comment cultiver les plantes de cannabis autoflo?

Dans cet exemple nous expliquerons comment cultiver au mieux les plantes de cannabis automatiques pour en tirer le meilleur, sur le plan gustatif, mais aussi productif. Les plantes cultivées dans cet article proviennent de graines Kannabia, Mikromachine et Speedy Gonzales, en pots de 18L de capacité. Le terreau utilisé est All Mix, étant assez équilibré pour nous assurer de ne pas sur fertiliser les jeunes plantules, ni au contraire observer de carences ou un manque de vigueur général.

Il est important de veiller à ce que les plantules, pendant les premières semaines, ne souffrent pas d’excès de nutriments ou d’eau, ni de températures trop fraîches… Les plantes automatiques victimes de stress en début de culture ne pourront pas, par la suite, présenter une vigueur végétative remarquable, ni une floraison abondante: il faudra bien soigner ses plantules de cannabis, dès le départ.

Mikromachine en début de floraison

Mikromachine en début de floraison

Nous commencerons par semer les graines dans des pastilles Jiffy réhydratées, puis une fois la plantule sortie de la tourbe et les racines pointant au travers du jiffy, nous les transplanterons directement dans les pots définitifs de 18L de capacité, plus haut que large, pour des plantes automatiques robustes grâce à une racine pivot profondément installée dans le substrat.

Ce détail, la forme du pot, est très important, car le volume disponible déterminera en grande partie la taille de la plante. Les génétiques de cannabis autoflorissantes ont une croissance limitée, principalement par le gène de floraison automatique: en utilisant directement un grand contenant, nous favoriserons une croissance vigoureuse et des plantes robustes.

Ce gène est activé par différents facteurs, l’un des plus importants étant le volume de terre disponible, et sa répartition: lorsque la racine principale atteint le fond du pot, la plante passera généralement en floraison. Plus longtemps le système racinaire des plantes mettra à atteindre les limites du pot, plus nos plantes auront eu le temps de grandir, et d’offrir ainsi le maximum de leur potentiel productif.

Matériel utilisé pour cette culture:

  • Terreau All Mix de Biobizz
  • Pot de 18L spécial pour plantes automatiques
  • Engrais base: Naturcannabis croissance et floraison
  • Compléments engrais: Aptus kit set Pro (Regulator, Startbooster, Topbooster, K-Boost, P-Boost, Ca-Mg Boost)
  • Autres additifs: Cal Green , amino Roots (Metrop)
  • Trichoderma azarium de GHE
Troisième semaine de floraison

Troisième semaine de floraison

Début de la culture et période de croissance

Pour commencer cette culture, les graines de Kannabia Micromachine et Speedy Gonzales, ont été semées puis transplantées dans le pot définitif de 18L. Ces pots, comme nous l’avons expliqué précédemment, sont plus profonds que larges, ce qui sera l’idéal pour les plantes de cannabis à floraison automatique. Le terreau choisi était assez riche pour assurer la phase croissance presque sans aucun apport d’engrais liquide.

La période de croissance de ces plantes sera très limitée, de 2 à 3 ou 4 semaines au maximum selon la génétique et l’environnement, en incluant le stretch (moment auquel la structure des plantes se met en place pour la floraison).

Au début de la culture, lorsque les plantes sont encore petites, nous arroserons avec une solution nutritive (s/n) composée de Regulator à 1.5ml/10L, naturcannabis croissance 1ml/l, Start Booster à raison de 2.5ml/10L, Amino Roots 8ml/10L, Trichoderma Hazarium, Cal Green 1ml/l.

Mikromachine après 4 semaines de floraison

Mikromachine après 4 semaines de floraison

L’arrosage a été fait à peu près dans les mêmes quantités de s/n pendant la majorité de la croissance, ce qui stimule de système racinaire, et favorise un développement vigoureux de la partie aérienne des plantes. Pendant la première semaine de croissance, les plantes ont bien grandit.

Au bout d’une semaine les racines auront déjà bien colonisé le substrat, et la fréquence d’arrosage augmentera petit à petit, la plante pouvant consommer de plus en plus d’eau.

La croissance a été régulière, les plantes prenant quelques centimètres par jour pour devenir toujours plus grandes, fortes et robustes. Passées ces deux semaines pendant lesquelles nous avons contrôlé l’arrosage, pour un meilleur développement du système racinaire, nous constatons que ces efforts ont porté leurs fruits, les plantes sont compactes et vigoureuses et prêtes à entrer en floraison dans les meilleures conditions possibles, leur squelette végétal promettant déjà une bonne quantité de sites floraux.

Période de floraison de Mikromachine de Kannabia

Tête secondaire de mikromachine

Tête secondaire de Mikromachine

La période de floraison des plantes autoflorissantes est un peu plus rapide que celle des plantes classiques,  demandant en général 6 ou 7 semaines pour arriver à terme, une fois la croissance terminée. Avec certaines variétés et/ou conditions environnementales la floraison pourra être plus longue ou plus courte, tout dépendra de l’environnement, de la génétique, de la qualité du substrat, etc.

Dans ce cas, la culture a été réalisée de fin juin à Août, lorsque les températures sont les plus favorables, et le soleil généreux: les températures favoriseront une croissance constante, tandis que les longues journées d’été stimuleront le métabolisme des plantes qui offriront tout leur potentiel.

La floraison commence, nous constatons que les plantes présentent une structure forte laissant présager de longs buds massifs qui devraient nous offrir une bonne production. Comme en attestent les photos, les structures végétales des plantes sont similaires, bien que nous distinguerons deux phénotypes différents.

La hauteur finale avoisine 80-90cm avec une distance internodale courte, en partie grâce à l’utilisation d’un additif, Regulator de Aptus qui rend les plantes plus résistantes aux périodes de sécheresse, stimule les parois cellulaires et réduit la distance entre les nœuds. Une source lumineuse intense est également idéale pour des plantes compactes.

6-7 semaines de floraison

6-7 semaines de floraison

Pendant la première semaine de floraison, en fin de stretch, on commence à facilement observer les premières fleurs sur les pointes des plantes. Au fil des semaines nous augmenterons les concentrations en engrais pour nous assurer d’apporter tous les éléments nutritifs dont les plantes ont besoin, sans risquer de carence ou d’excès.

Il est important de prendre en compte la quantité d’azote présente dans chaque engrais pour éviter une saturation en azote qui se traduirait par une structure élancée et feuillue. Dans ce cas nous pratiquerons un léger rinçage des racines pour maintenir des concentrations en nutriments toujours adaptées selon le stade de vie des plantes.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, 4 plantes présentent une couleur vert obscur plus prononcée que les deux autres. Pour corriger cela, il est ainsi préférable de préparer une solution nutritive différente adaptée aux différents métabolismes de nos plantes, et s’assurer que chacune offrira une récolte d’une qualité optimale.

Si l’on ne souhaite préparer qu’une seule solution nutritive, il faudra alors utiliser les engrais en quantité suffisante pour les plantes les plus demandeuses. Après avoir arrosé ces plantes, nous pourrons diluer la solution nutritive avec un peu d’eau pour une concentration plus modeste qui satisfera les plantes nécessitant le moins d’engrais.

Semaine 4 de la floraison:

A partir de la quatrième semaine de floraison, les buds épaississent continuellement sans montrer de problèmes nutritionnels ou d’attaques d’insectes qui pourraient nuire à la qualité de la production finale. En début de floraison une légère attaque d’araignées rouges a rapidement été maîtrisée avec Cinnaprot puis des applications d’huile de Neem avant que les fleurs n’apparaissent pour éviter toute récidive.
A partir de cette semaine les concentrations d’engrais ont été augmentées, tout en suivant le programme proposé par Aptus:

Tableau de dosages Aptus

Tableau de dosages Aptus

En cinquième semaine de floraison les fleurs étaient bien formées et déjà couvertes de résine riche en THC. Les têtes commencent à se compacter sur toutes les plantes, quelque soit le phénotype cultivé. Nous pourrons continuer à ajouter un peu d’engrais durant cette période, pour que les plantes puissent produire de grosses têtes compactes.

Nous continuerons à ajouter des additifs de floraison comme le Topbooster de Aptus associé au Regulator jusqu’à la dernière semaine de floraison, les acides humiques et fulviques aidant les plantes à bien assimiler les nutriments.

Fin de floraison des plantes de cannabis à floraison automatique

Mikromachine en fin de floraison

Mikromachine en fin de floraison

Pendant la septième et avant dernière semaine de floraison, nous observerons la morphologie des trichomes afin de déterminer leur degré de maturité. Selon ce que nous pourrons observer à l’aide d’une loupe à grossissement 50x nous déciderons si les plantes peuvent être récoltées, ou si elles méritent quelques jours de plus pour une résine plus riche en principes psychoactifs.

Dans ce cas et avec les mikromachine 80 jours furent nécessaires depuis la germination jusqu’à la récolte pour des fleurs mûres à point. Pendant les dernières semaines un rinçage a été effectué pour réduire la concentration en nutriments disponibles dans le substrat, afin d’inciter la plante à puiser dans ses réserves, ce qui assurera un parfum et un arôme bien plus agréables qu’en récoltant une plante encore verte et/ou contenant encore des engrais dans son métabolisme.

Pendant la huitième semaine de floraison, nous constatons que les têtes sont bien matures: les calices sont presque tous gonflés, les pistils en majorité oxydés, il ne reste qu’à vérifier l’état des trichomes une dernière fois avant d’achever cette culture.

Tête centrale de Mikromachine

Tête centrale de Mikromachine

Au fil de la floraison les plantes ont subi quelques attaques d’insectes qui ont été maîtrisées grâce à des pulvérisations de Neem, nous parlons principalement des chenilles. Celles ci sont arrivées sur nos plantes à cause des papillons qui sont venus y pondre leurs œufs sur les grandes feuilles. Lorsque les conditions sont idéales, ici à la mi Août, si l’humidité reste élevée pendant plusieurs jours, les œufs éclosent et nous pouvons commencer à rechercher les traces de chenilles sur nos plantes de cannabis.

Comme les plantes étaient en fin de floraison, le jardinier a choisi de traquer les chenilles et les retirer manuellement pour éviter tout contact avec un produit insecticide. Il faut en effet tenir en compte qu’un délais de 15 jours est un minimum entre l’application d’un produit et la récolte, car des traces de celui ci sur nos fleurs leur donneraient un goût désagréable, et une éventuelle toxicité qui rendrait le produit potentiellement inapte à la consommation.

Après la récolte, les plantes ont été séchées dans une chambre de culture équipée d’un filtre à charbon et d’un extracteur pour neutraliser toute odeur dans les pièces à vivre, mais pendant la manucure un puissant parfum de ganja envahit rapidement l’espace, lui conférant une atmosphère de coffee shop, qu’il est toujours préférable de contrôler, que ce soit à l’aide de filtres ou d’appareils comme le Neutralizer.

Glande de résine de Mikromachine

Glande de résine de Mikromachine

Mikromachine 2º semaine de floraison 2º semaine depuis le début de la floraison Phénotype 4 en floraison 5º semaine de floraison Apex en floraison Apex de Mikromachine Apex du phénotype B Évaluation de la maturité des trichomes Macro sur les trichomes Détail de l'apex Phénotype #1 en fin de floraison Mikromachine en fin de floraison 2º semaine de floraison pour Mikromachine Macro des trichomes Détail d'une tête de Mikromachine Mikromachine en floraison Deuxième semaine de floraison Auto Speedy Gonzales Speedy Gonzales Auto Tête secondaire en fin de floraison Macro des trichomes troisieme flo

Récolter du cannabis de juin à novembre sur son balcon

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Nous vous avons déjà, par le passé, présenté une culture de cannabis sur un balcon, mais nous nous intéressons cette fois à la mise en place d’un roulement qui, à l’instar du perpetual harvest en culture indoor, nous permettra d’échelonner les récoltes pendant presque la moitié de l’année.

Une culture de cannabis comprenant un maximum de génétiques différentes

Une culture de cannabis comprenant un maximum de génétiques différentes

Comment répartir ses récoltes de cannabis sur plusieurs mois?

Plantes de cannabis sur terrasse

Plantes de cannabis sur terrasse

Les monocultures posent plusieurs problèmes: toute la récolte devra être traitée en même temps, ce qui demandera du temps, de l’espace et de la main d’oeuvre dont nous manquons parfois. En cas de vol, sensibilité aux moisissures, ou simplement si le produit fini ne répond pas complètement à nos attentes, il sera vivement préférable de ne pas avoir mis tous ses oeufs dans le même panier ou, en l’occurrence, semé toutes ses graines en même temps.

En semant tout au long de la saison des génétiques de cannabis aux comportements différents, nous pourrons ensuite récolter une à plusieurs plantes par semaine (4 à 6 plantes par mois pour la culture présentée dans cet article), ce qui facilitera leur manucure, séchage et curing, et permettra au passage une large palette de goûts et effets une fois venue l’heure de la dégustation.

Après avoir établi l’espace disponible pour notre culture et le nombre de plantes à cultiver, nous pourrons dissocier quatre catégories de plantes, qui constitueront la base de nos futures récoltes décalées.

  • Autoflorissantes: Ces génétiques de cannabis à floraison automatique sont de plus en plus populaires chez les cultivateurs, et c’est dans ce type de configuration que nous profiterons au maximum de leur potentiel. Elles seront les premières semées, et récoltées de mi juin à fin juillet. Pour cette culture, les génétiques choisies étaient Magnum de Buddha Seeds, Shark Auto et Auto Anesthesia de Pyramid Seeds, Speed Haze de Pure Seeds et Blue Cheese Auto de Dinafem.
  • Variétés précoces: souvent désignées comme « d’ascendance Early« , ces plantes seront généralement récoltées de la fin juillet à début septembre, plus tardives mais plus productives que les autoflorissantes. Nous avions choisi cette année Early Maroc, Purple Maroc, et Serious 6.
  • Hybrides: Moins précoces, il s’agit de tous les hybrides indica-sativa supportant les conditions en extérieur, ces variétés seront destinées à être récoltées de septembre à octobre, et selon la latitude le choix sera large. Afin d’assurer la diversité lors des dégustations, pour cette saison ce sont Amnesika 2.0, Dinamex, Belladona, Sour Diesel, Agent Orange, Biddy Early, Lemon Skunk, Kandy Kush et Sweet And Sour Widow de la banque de graines CBD Crew qui ont été choisies, dont certaines à partir de boutures issues de sélections hivernales en intérieur.
  • Sativas: Enfin, tout ce travail d’organisation sera récompensé en fin de saison par des plantes les plus tardives, en l’occurrence Old Congo, Old Timer Haze, Senegal Haze, Wild Thailand  et Malawi.

Voici un exemple d’organisation pour ce type de projet, à adapter bien sûr selon vos préférences, et le climat local qui limitera parfois les possibilités, au niveau des sativas équatoriales en particulier. Ces différentes familles de plantes de cannabis sont ici cultivées dans le cadre d’une autoproduction pour une à deux personnes.

Une culture de cannabis diversifiée présentera de nombreux avantages

Une culture de cannabis diversifiée présentera de nombreux avantages

Suivi d’une culture de cannabis en semi-perpetual harvest en extérieur.

Les premiers semis de la saison

Les premiers semis de la saison

Dès la fin des risques de gelées, voir un peu plus tôt en serre ou sous abris, nous commencerons avec quelques plantes de cannabis autoflorissantes, ainsi que les variétés précoces ou Early qu’il faudra semer avant la fin mai au plus tard.

Pour cultiver un tel nombre de plantes de marijuana, il sera nécessaire pour gérer l’espace disponible, mais aussi le volume de la récolte (il est inutile de surproduire, ce qui pourrait entraîner tous types de problèmes) de ne pas laisser les plantes s’exprimer pleinement, nous avons donc choisi de limiter le volume des pots:

  • 3 à 5 litres pour les génétiques automatiques.
  • 10 à 15 litres pour les variétés précoces.
  • 15 à 20 litres pour les variétés classiques et sativas.
Floraison des hybrides de cannabis indica-sativa

Floraison des hybrides de cannabis indica-sativa

Afin de ne pas se faire surprendre par une floraison plus rapide qu’espéré, il sera vivement recommandé de placer aussi rapidement que possible les plantes early dans leur pot définitif: si la plante commence à fleurir dans un pot intermédiaire, sa taille finale, et son rendement en seront réduits. L’usage de pots en feutre géotextile comme les  Smart Pots permettront alors d’éviter d’éventuelles asphyxies racinaires si la croissance s’avérait, finalement, plus longue que prévu.

Dans l’optique de limiter la taille des plantes, nous attendrons donc le mois de juin pour semer les hybrides classiques, ainsi que les sativas que l’on pourra contrôler en limitant le volume de substrat disponible, ou encore grâce aux techniques de taille, pinçage, palissage…

Généralement, selon la latitude et la génétique la floraison commencera pendant le mois d’Août: nous essaierons donc d’effectuer le rempotage définitif avant cette étape clé.

Les plantules de Lemon Skunk côtoient les premiers bourgeons de Blue Cheese, tandis que les dernières graines sont en germination: l’essentiel du travail est fait, il ne reste plus qu’à entretenir notre jardin cannabique en toute normalité.

Kandy Kush en SuperCropping

Kandy Kush en SuperCropping

Avantages et inconvénients de la culture de cannabis dite multivariétés

Différentes plantes de cannabis

Différentes plantes de cannabis

Nous avons déjà mentionné une partie des avantages d’échelonner sa récolte de ganja en outdoor:

  • Une plante récoltée par semaine sera plus rapide à nettoyer, plus facile à entreposer et contrôler pendant le séchage et l’affinage.
  • Nous n’aurons pas à patienter de longs mois pour profiter de notre récolte.
  • Nous ne disposons jamais d’une grande quantité d’herbe sèche qui pourrait porter à confusion quant à nos intentions.
  • Les nuisances olfactives seront bien moindres que si tout l’espace fleurissait au même moment.
  • D’avantage de petites plantes permettent de découvrir un maximum de nouvelles variétés chaque année, plutôt qu’une ou deux souches qui pourront finir par lasser après quelques bocaux.

Mais cela présente aussi quelques inconvénients… relatifs, tout problème ayant une solution:

  • La récolte par plante étant relativement modeste, les variétés les plus appréciées feront vite défaut dans notre collection. Pour y remédier, nous pourrons utiliser des boutures de nos génétiques de cannabis préférées et leur réserver un traitement de faveur, en mettant à leur disposition des contenants plus grands, et en recourant à différentes techniques d’optimisation de la culture. Ceci assurera des réserves plus conséquentes de nos souches favorites.
  • À chaque plante son stade de développement, et donc sa solution nutritive s’il s’agit de la méthode choisie pour nourrir les plantes. Par soucis de simplicité, un mélange de terre bien préparé, ainsi que quelques additifs à incorporer au substrat au cours de la vie des plantes (All In One, Bio Super Mix…) faciliteront grandement la tâche.

Nous espérons que cet article aura pu vous inspirer pour exploiter au mieux les possibilités offertes par les différentes génétiques de cannabis actuellement disponibles, le choix étant si vaste qu’il faut savoir en profiter!

La récompense d'une culture de cannabis en multivariétés: un assortiment varié à déguster en fin d'année.

La récompense d’une culture de cannabis en multivariétés: un assortiment varié à déguster en fin d’année.

Résumé en photos: Culture de cannabis en multi-variétés en extérieur

CBD Sweet & Sour Widow sur le point de fleurir Un eden pour les passionnés de cannabis Un jardin varié est un plaisir à visiter Macro Agent Orange Amnesika 2.0 Serious 6 à la mi septembre Apex Serious 6 Belladonna Lemon Skunk fin septembre Biddy Early Wild Thai fin octobre Serious 6, une sativa aussi précoce que fruitée

Culture de cannabis en extérieur hors saison

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Une seule culture de cannabis à l’année?

Habituellement, nous profitons de la meilleure époque de l’année pour cultiver la marijuana en extérieur, soit du printemps à l’automne. Toutefois, en climat méditerranéen par exemple, il est possible de réaliser une culture de cannabis au début du printemps et en automne grâce à une petite serre qui stabilisera les conditions climatiques. Pour une culture hors saison, nous pourrons utiliser des graines de cannabis automatique, des variétés classiques et des clones; la seule chose à tenir en compte est que les plantes ne grandiront quasiment plus une fois à l’extérieur, et la floraison débutera rapidement quelque soit la taille des plantes.

Pour cette raison, l’idéal sera de donner aux plantes quelques semaines de croissance en intérieur avant de les placer dans le jardin. Ainsi nous pourrons obtenir des plantes de bonne taille, en tenant en compte le fait que même si celles si stopperont leur croissance à cause de la photopériode courte, elles présenteront tout de même une phase de stretch (étirement) pendant les premières semaines de floraison. Protéger notre culture du froid, du vent et de la pluie grâce à une serre sera également une bonne solution pour ne pas voir la maturation des fleurs ralentie par le climat peu favorable.

Cannabis en serre hors de la saison favorable

Cannabis en serre hors de la saison favorable

Quelques tubes néons seront suffisants pour donner un peu de croissance à nos graines ou boutures de cannabis, une chambre de culture complète comme celles utilisées pour la floraison en intérieur ne sera pas indispensable. Par exemple, si nous cultivons nos plantes issues de semis ou clones dès le début de l’année, en Février nous aurons déjà des plantes de bonne taille, parfaites pour une floraison de printemps dans un coin du jardin. Beaucoup de cultivateurs d’intérieur profitent de ce moment pour sortir les plantes mères en extérieur, celles ci offrant alors de généreuses récoltes grâce à leurs nombreuses branches.

Une autre alternative consiste à s’orienter vers les variétés autoflorissantes, que nous sèmerons entre la mi Février et Mars (selon leur temps de floraison) directement sous serre pour la récolte de printemps, et en Août – Septembre pour la récolte d’Automne, en cultivant toujours dans une zone aussi ensoleillée que possible. Ce système nous dispensera de devoir réaliser une période de croissance sous lampes, mais, en toute logique, nous n’obtiendrons pas des résultats homogènes comme dans le cas où nous cultiverions à partir de boutures.

Cannabis commençant à fleurir en serre

Cannabis commençant à fleurir en serre

Culture de cannabis au printemps

De manière naturelle, les plantes de cannabis grandiront pendant le printemps et commenceront à fleurir pendant l’été. Le cannabiculteur ayant déjà cultivé des boutures en extérieur sait que si les plantes se sont développées sous une photopériode 18/6 en intérieur et que nous les sortons en extérieur avant la mi mai, celles ci se mettront à fleurir. La mi Mai est un moment clé pour les plantes de cannabis cultivées en extérieur, c’est l’époque à laquelle les clones fleurissant en extérieur depuis Février-Mars commenceront à repartir en cycle de croissance végétative (ils arrêteront de fleurir et retourneront en croissance du fait de l’allongement des durées d’ensoleillement. Nous pourrons par contre sortir nos plantes après cette date pour commencer une culture classique. Beaucoup de cultivateurs attendent même le 1er juin pour sortir leurs clones en croissance vers le jardin, afin de s’assurer que ceux ci ne commenceront pas à fleurir et resteront en phase de croissance.

Dans le but d’éviter la reprise de croissance de nos plantes (ou devoir les récolter avant leur degré de maturité idéal) nous devrons fixer la mi Mai comme date butoir pour réaliser la récolte. Si nous cultivons des clones ou autos à dominance Indica, nous pourrons les sortir en extérieur jusqu’à début mars. Si nous cultivons des Sativas, nous devrons les faire fleurir plus tôt, jusqu’à début Février, en tenant en compte que plus la saison avance et plus les conditions sont favorables pour les plantes: nous essaierons ainsi de sortir nos plantes le plus tard possible, tant que la récolte peut être planifiée avant la deuxième moitié du mois de Mai.

Généralement, les cultivateurs pratiquant cette méthode utiliseront des petits pots pour la croissance intérieur afin d’économiser de l’espace, puis transplanteront les clones vers des pots plus importants lorsque ceux ci sont conduits en floraison en extérieur. Il sera donc intéressant d’apporter un stimulateur de racines pendant les deux premières semaines dans le nouveau pot, afin de favoriser l’expansion du système racinaire dans le nouveau volume de substrat disponible. Il sera également utile de satisfaire les besoins des plantes en Azote pendant ces deux premières semaines de « pré-floraison » pendant lesquelles celles ci vont s’étrier et nécessiter des réserves nutritives suffisantes pour entrer en floraison sans présenter de carences.

Culture de cannabis dans une serre ouverte pendant la journée

Culture de cannabis dans une serre ouverte pendant la journée

A partir de maintenant, et en surveillant les températures et niveaux d’humidité dans la serre, il nous suffira de réaliser notre culture de cannabis comme nous le ferions en intérieur, en apportant des engrais et stimulateurs adaptés à la floraison.

Culture de cannabis en Automne

Le principe sera le même que pour la floraison du cannabis au printemps, si ce n’est qu’il n’y aura pas de date limite pour récolter. Si nous sortons des clones de l’intérieur vers l’extérieur entre Août et Mai, ceux ci entreront automatiquement en floraison. Nous pourrons ainsi sortir nos clones en Septembre et les récolter en Novembre ou Décembre (selon les variétés cultivées); En sortant les clones en Septembre, ils se comporteront comme les plantes cultivées de façon traditionnelle, tandis qu’en les plaçant en extérieur en Octobre ou Novembre le froid et l’humidité pourront affecter la qualité de la floraison.

La photopériode adaptée à la floraison durant jusqu’en Mai, nous ne rencontrerons pas de risque de re-végétation des plantes comme c’est le cas lors des floraisons au printemps, mais nous devrons tout de même garder à l’esprit que plus la saison automnale avance, plus les plantes devront affronter des conditions défavorables (des températures de plus en plus basses, de nombreuses pluies et gelées, etc). Pour cette raison, encore une fois, la serre de culture sera l’accessoire parfait pour optimiser le développement et le rendement de nos plantes.

Cannabis en floraison, des plantes saines et protégées de la chute des températures

Cannabis en floraison, des plantes saines et protégées de la chute des températures

Une bonne technique consistera à utiliser des pots de couleur noire qui favoriseront la chaleur dans l’environnement racinaire, ainsi que sur élever les pots pour éviter leur contact direct avec le sol, qui contribuerait à refroidir le substrat. Dans ce type de culture il n’est pas conseillé d’arroser en fin de journée (l’excès d’eau dans le substrat pourrait geler le système racinaire sous l’effet des faibles températures nocturnes), il sera toujours préférable d’arroser le matin lorsque le soleil est visible.

Résumé et conclusions de la culture de cannabis en hors saison

Nous avons constaté qu’à l’aide d’un éclairage néon (pour l’intérieur) et d’une serre (en extérieur) il est possible de réaliser 3 récoltes à l’année en extérieur, grâce à la photopériode naturelle et les conditions climatiques en Espagne au printemps et en automne.

Cultiver hors saison comporte, comme toute chose, ses points forts et ses points faibles: d’un côté il s’agit d’une période de l’année pendant laquelle les voleurs ou voisins curieux n’ont pas l’habitude de rechercher du cannabis dans un jardin, ce qui rendra ces cultures plus sûres qu’en plein été. Ces cultures représentent un petit complément pour les cultivateurs de cannabis n’arrivant pas à s’autoproduire correctement avec une seule récolte annuelle.

Cannabis en fin de floraison au printemps.

Cannabis en fin de floraison au printemps.

Cultiver du cannabis hors saison comporte aussi quelques inconvénients: comme nous l’avons remarqué, les clones ne grandissent presque pas et fleurissent directement, tandis que les plantes autoflorissantes ne donneront pas des résultats si satisfaisants que pendant les mois les plus ensoleillés de l’année. La production sera plus faible que celle d’une récolte classique, et le spectre lumineux entraînera de légères variations dans les phénotypes « normaux »: la relation calices – feuilles sera moins favorable qu’avec un spectre automnal et, l’intensité lumineuse étant plus faible, les fleurs ne gonfleront pas autant qu’en conditions idéales.
Toutefois, cette expression différente du phénotype se révélera être un avantage pour réaliser des extractions de résine: étant plus aérées et présentant une incroyable couche de gros trichomes du fait des conditions environnementales, ces fleurs seront parfaites pour préparer des extractions, particulièrement du haschisch. Ces cultures hors saisons sont ainsi souvent surnommées « récoltes à haschisch ».

Extraction de résine réalisée avec du cannabis cultivé hors saison

Extraction de résine réalisée avec du cannabis cultivé hors saison

La culture de cannabis hors saison est ainsi une très bonne façon de compléter sa récolte d’automne, ou d’obtenir des fleurs de bonne qualité pour réaliser des extractions et concentrés de cannabis.

Bonne fume!

BioTabs: culture organique de cannabis en coco

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Le Kit d'engrais organiques BioTabs, pour cultiver du cannabis en coco ou en terre

Le Kit d’engrais organiques BioTabs, pour cultiver du cannabis en coco ou en terre

Cultiver du cannabis en terre peut parfois s’avérer laborieux, à l’heure de déplacer des dizaines de litres de substrat terreau, en particulier lorsque la culture est située dans un immeuble, ou autre zone peu accessible. La fibre de coco présente l’avantage d’être facile à transporter, mais aussi d’offrir un milieu aéré propice au développement d’un système racinaire complexe et vigoureux.

Comme nous le savons, la fibre de coco ne contient pas d’éléments nutritifs, il est donc normalement indispensable de cultiver sur ce substrat en assurant les apports par l’arrosage, ainsi que de rectifier le pH de la solution nutritive pour que les nutriments puissent être correctement assimilés par les plantes.  Ceci est inutile avec les engrais Biotabs, la micro vie du substrat se chargeant de jouer le rôle de tampon.

La gamme d’engrais BioTabs, pensée pour être utilisée en terre mais aussi avec des fibres de coco, est ainsi une alternative idéale pour transformer la coco, inerte, en un substrat riche et vivant, qu’il suffira d’arroser à l’eau claire sans ajuster le pH, la micro vie et les bactéries bénéfiques équilibrant les niveaux d’acidité et assurant l’assimilation des différents nutriments disponibles.

Tout le nécessaire pour une culture organique de cannabis en coco

Tout le nécessaire pour une culture organique de cannabis en coco

Préparation du substrat pour cannabis avec les engrais BioTabs.

Pour recréer un milieu propice à nos plantes de cannabis, nous avons suivi et adapté les conseils de BioTabs et composé ce mélange:

Préparation du substrat pour cannabis à base de coco avec BioTabs

Préparation du substrat pour cannabis à base de coco avec BioTabs

Les graviers de perlite sont un élément important pour maintenir la structure du sol, d’autant plus que nous avons choisi de cultiver nos plantes en extérieur à l’aide d’un système d’arrosage automatique AutoPot. La perlite et la coco assureront ainsi un substrat aéré malgré la présence d’eau presque permanente. AutoPot recommande d’utiliser 50% de perlite, ce qui semble finalement judicieux pour éviter tout problème de surarrosage.

Le kit BioTabs contient déjà des extraits d’humus de lombric dans le Startrex, il n’était donc pas indispensable d’en ajouter sous sa forme brute, mais le lombricompost de qualité améliore grandement la texture du substrat, en plus de l’enrichir en nutriments, acides humiques et fulviques, et bactéries bénéfiques.

Notre coco enrichie est maintenant prête à être utilisée pour cultiver nos plantes de cannabis en intérieur comme en extérieur, il nous suffira de d’ajouter une tablette Biotabs pour chaque 3 à 4 litres de terre, puis d’arroser avec une solution enrichie en Orgatrex pour stimuler les bactéries et autres champignons bénéfiques tels que le Trichoderma.

Les smart pots remplis de coco enrichie avec biotabs, prêts à accueillir nos plantes de cannabis

Les smart pots remplis de coco enrichie avec biotabs, prêts à accueillir nos plantes de cannabis

Culture de California Dream de Mandala en BioTabs

Après avoir fait germé 3 graines féminisées de California Dream de Mandala Seeds dans le kit de germination Jumus, nous avons transplanté celles ci dans des godets de 0.25L remplis du mélange de coco, humus et perlite, sans ajouter de pastille BioTabs: pour les premiers jours de vie des plantules, l’humus sera parfaitement suffisant pour assurer leurs besoins nutritifs encore limités.

Germination des graines de California Dream avec Jumus starter Kit

Germination des graines de California Dream avec Jumus starter Kit

Une fois les jeunes plantes correctement établies, il est temps de les rempoter dans des pots de 3,25L de contenance, dans lesquels nous placerons cette fois une pastille BioTabs par plante. Ces pastilles d’engrais bio à dégradation progressive sont composées de farine d’os, de farine de sang, de farine de plumes, de farine de poisson, d’acide humique naturel, de bactéries bénéfiques et d’une formule d’azote à action lente, pour un ratio NPK de 12-9-9.

Ainsi, il sera important de veiller à ne pas exposer les plantes de cannabis sensibles à de trop fortes concentrations, les excès d’azote pouvant par exemple se manifester assez rapidement avec les plantes autoflorissantes. En ce sens, plutôt qu’adapter le nombre de pastilles d’engrais à la taille du pot, nous le ferons en fonction des besoins de la plante. Les plantes à floraison automatique, même cultivées en pots de 15 litres, auront par exemple rarement besoin de plus d’une à deux tablettes BioTabs chacune pour se développer correctement.

California Dream en Smart pot

California Dream en Smart pot

Après 3 semaines dans ces contenants de 3,25 litres, les plantes de California Dream ont été rempotées une dernière fois, deux dans des AutoPots de 15 litres, et la dernière a été installée à titre expérimental dans un Smart Pot de 7,5L placé dans un système arrosé par AutoValve. Cette fois, 2 pastilles BioTabs ont été ajoutées dans chaque contenant.

Pour continuer les apports nutritifs une fois le dernier rempotage effectué, il sera possible d’utiliser l’engrais vegan Orgatrex de Biotabs pour assurer la richesse du sol. Orgatrex est riche en oligo-éléments et en sucres, et présente un NPK de 7-6-7. Orgatrex sera également utilisé à chaque rempotage, agissant en synergie avec les bactéries et mycorhizes apportées par les additifs Bactrex et Mycotrex.

California Dream de Mandala en Auto Pot

California Dream de Mandala en Auto Pot

Quelques semaines plus tard, en début de floraison, une pastille Bio Tabs a été ajoutée dans chacun des pots de 15L pour assurer un dernier apport à dégradation lente.

Analyse de la culture de cannabis en coco avec BioTabs

Petit jardin de cannabis en extérieur en coco et Biotabs

Petit jardin de cannabis en extérieur en coco et Biotabs

La gamme d’engrais biologiques BioTabs étant conçue pour garantir des plantes en pleine santé, riches en chlorophylle jusqu’à mi floraison, le lessivage de la coco avec de grandes quantités d’eau pure pourra être judicieux pour favoriser la sénescence et la dégradation de la chlorophylle et ainsi optimiser la saveur de la récolte.

Les plantes les plus sensibles aux engrais, comme les sativa landraces ou les génétiques autoflorissantes pourront présenter des signes de surfertilisation lors des premiers jours: il sera ainsi préférable de n’ajouter d’abord qu’une tablette BioTabs au mélange, puis d’attendre 7 à 10 jours pour compléter avec le dosage recommandé selon le volume de substrat utilisé. Cette utilisation progressive évitera de stresser les pantes, notamment les plus jeunes.

Auto Haze XXL de Dinafem cultivée avec BioTabs

Auto Haze XXL de Dinafem cultivée avec BioTabs

Pour cette culture, d’autres additifs et stimulateurs ont été utilisés pour optimiser les résultats: pulvérisations de Delta 9 de Cannabiogen, Halo, et Vita Race de plagron; arrosage avec bactéries de floraison BactoBloom, et ATA Flavor.

Cette récolte de cannabis, mais aussi de tomates et d’aubergines cultivées en coco avec Biotabs, nous a entièrement satisfait autant pour sa facilité d’utilisation, que pour la qualité du produit fini, riche en résine, terpènes et principes actifs. Nous remarquerons le récent prix du meilleur engrais reçu par BioTabs lors de l’Expogrow 2014 à Irun, récompensant les efforts du fabricant pour proposer un produit efficace et simple à utiliser, ces engrais ayant déjà conquis de nombreux cultivateurs par leur qualité.

Aubergine, Auto Bubble et tomates dans un smart pot avec biotabs

Aubergine, Auto Bubble et tomates dans un smart pot avec biotabs

Grow et Smoke Report California Dream de Mandala

La variété de cannabis California Dream, proposée par Mandala Seeds sous forme de graines féminisées, est un hybride entre la Mexican Sativa et la Afghani Indica, représentant un équilibre harmonieux entre ces deux familles de marijuana.

Correctement ramifiée, Mandala Dream aura tendance à favoriser la tête centrale, à moins de recevoir de longues périodes de croissance. Dans le cadre de cette culture, les plantes ont subit deux tailles apicales successives, ainsi qu’un palissage des branches secondaires pour favoriser une structure élargie et une bonne répartition des têtes sur la plante.

Tête de cannabis California Dream

Tête de cannabis California Dream

Comme l’indique la banque de graines Mandala, la floraison commence rapidement dans la saison, pendant la deuxième moitié de juillet pour la plante la plus rapide, alors que les plantes ont été semées au début du mois de juin. Les trois plantes ont présenté de légères différences de comportement, de la plus Indica récoltée fin septembre, à la plus sativa récoltée mi octobre, en passant par un hybride plus balancé récolté début octobre. Le stretch et les besoins en engrais étaient également légèrement différents selon l’influence sativa / indica de chaque phénotype cultivé.

La structure compacte des buds, l’odeur complexe de fleurs, de fruits et épices, et l’effet positif étaient présents chez les trois plantes, la plus sativa présentant des notes acidulées d’agrumes et la plus indica un fond plus doux et plus sucré.

Au vu de la courte période de croissance et de l’espace limité pour la culture, le rendement s’est avéré très satisfaisant, et la qualité de la récolte surprenante, aux relents fruités – skunky old school qui rappellent les récoltes en extérieur de la vieille époque.

Tête de Haze XXL Auto cultivée avec Biotabs

Tête de Haze XXL Auto cultivée avec Biotabs

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